1. AGENDA

Samedi 12 et dimanche 13 octobre 2024, Denis Langlois sera au SALON DU LIVRE "Marque-page", à CÉBAZAT (Puy-de-Dôme), Domaine de la Prade, 46 route de Gerzat, près de Clermont-Ferrand, sur le stand des Editions La Déviation.

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Le samedi 28 septembre 2024, à 15 heures, à MONNERVILLE (Essonne), CONFÉRENCE-DÉBAT "La Mort du babouin de Monnerville".

Le 22 août 2024, parution d’un nouveau livre aux éditions La Déviation : La Cavale du babouin


En 2022 : Parution de La Politique expliquée aux enfants de Denis Langlois, illustrée par Plantu. (Editions La Déviation)
Édition spéciale 1983-2022.

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2021. "Le Voyage de Nerval" (Gérard de Nerval au Liban), récit de Denis Langlois, paraît aux éditions de La Déviation.

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Paru en 2020 le livre "Pour en finir avec l’affaire Seznec" (La Différence) de Denis Langlois (avec un cahier-photos de 16 pages) sera bientôt à nouveau disponible en librairie.

2019

Les Éditions de La Différence publient "L’Affaire Saint-Aubin" de Denis Langlois, avec un cahier-photos de 16 pages.

2018, les éditions SCUP-La Déviation publient une nouvelle édition complétée et illustrée de "Panagoulis, le sang de la Grèce" de Denis Langlois.

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ARCHIVES MILITANTES.

Nouvelles rubriques sur le site :

*La Ligue des droits de l’homme (1967-1971).

*La Fédération internationale des droits de l’homme (1968-1970).

*Les luttes militantes pour l’autodétermination du Pays Basque (1984-1997).

*La guerre dans l’ex-Yougoslavie (1991-1994).

Photos et Histoire de Cronce

Un petit village de la Haute-Loire

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On trouvera ici de nombreuses photos de Cronce (Haute-Loire), village de la Margeride, qui fait partie du canton de Pinols et de l’arrondissement de Brioude, ainsi que certaines indications historiques.

L’origine du nom de Cronce vient du gaulois Croso qui veut dire creux ou vallée encaissée. Le premier texte connu qui en 942 parle de Cronce utilise le nom gallo-romain de Crosancia qui signifie effectivement creux. En 1213, on trouve l’orthographe Crosanza et en 1379 Croance. Dans les actes juridiques Cronce est longtemps orthographiée Cromce.

Géographiquement, Cronce est située entre Langeac et Saint-Flour, sur les premiers contreforts du massif granitique de la Margeride.

La rivière qui traverse le village s’appelle aussi la Cronce. Elle prend naissance dans le massif de la Margeride, sur le territoire de Védrines-Saint-Loup, commune du département du Cantal. Au niveau du village de Cronce, elle a notamment pour affluents les ruisseaux du Cronçoux et du Chalons et se jette dans l’Allier à Aubazat après 28 kilomètres de cours. C’est une rivière réputée pour ses truites et ses écrevisses, même si elles se font de plus en plus rares.

Historiquement, Cronce a fait partie du Comté d’Auvergne intégré progressivement au royaume de France. Catholique, sa vallée a été pillée plusieurs fois par les troupes protestantes très présentes dans la région au XVIe siècle.

On y parlait l’occitan, langue pratiquée encore par quelques habitants.

C’est le pays de la bête du Gévaudan, même si le village de Cronce n’a pas été directement atteint. (Sur le territoire de l’actuel canton de Pinols on a déploré une vingtaine de victimes à la fin du XVIIIe siècle.)

Pendant la Seconde guerre mondiale, certains des habitants de Cronce ont participé au maquis du Mont-Mouchet, alors qu’un chantier de jeunesse était implanté par les autorités dans le village.
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Cartes postales du début du XXe siècle.

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Carte de Cassini (1744). Cronce fait alors partie de la province d’Auvergne incluse dans le royaume de France.

Territoire de la commune de Cronce.

Étude sur Cronce rédigée par Jean Merley et publiée dans "L’Almanach de Brioude" de 1967. (Avant la Révolution de 1789, les conditions de vie étaient particulièrement difficiles, du fait du relief et du climat, mais surtout en raison des taxes excessives perçues par le seigneur du Gilbertés, propriétaire de l’essentiel des terres. On parle alors du comté du Gilbertés et de la baronnie de Cronce.)

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À la Révolution, le comte Pierre-Annet du Gilbertés est déchu, son château est vendu comme bien national. Cronce se trouve inclus dans le département de la Haute-Loire.

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En 1821, un grave conflit ( On parle de "duel dans la neige" !) oppose les communes de Cronce (Haute-Loire) et Chazelles (Cantal) en ce qui concerne la délimitation de leur territoire. Ce sont les tribunaux qui tranchent et c’est ce qui explique sans doute l’aspect dentelé de la carte à cet endroit.
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Au milieu du XIXe siècle, Cronce subit plusieurs crues dévastatrices de la rivière Cronce qui traverse le bourg. Les dégâts sont considérables. On déplore des morts.
La dernière crue importante a eu lieu le 13 juin 2007 sans dégâts importants ni victimes. (On a enregistré un débit de 45 mètres cubes par seconde à Aubazat.)

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Plan ancien de la commune de Cronce. (Est-ce celui dressé en 1885 par M. Couret, instituteur ?) Des chemins non carrossables permettaient de se rendre du bourg de Cronce aux hameaux de Lynard, Croncelorbe, Montmouret, La Bastide et Le Gilbertés. Ces chemins ont en grande partie disparu, sauf celui du Gilbertés dont le tracé a été modifié et remplacé par une route goudronnée qui rejoint Lestigeolet.

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La population atteint en 1836 le maximum de 625 habitants. Par la suite, le déclin est régulier, 570 en 1866 (114 maisons, 47 chevaux ou ânes, 374 vaches, 450 moutons, 176 chèvres et 85 porcs), 450 habitants en 1880 et 350 après la guerre de 14-18. Aujourd’hui, il n’y a plus que 69 habitants (recensement de 2020) qui vivent principalement sur les plateaux à Lestigeolet et Les Granges. Le bourg est pratiquement abandonné en dehors des vacances.

On peut lire à ce sujet le résultat d’une étude de 2011 : L’abandon de la vallée de la Cronce.
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Sur le plan scolaire, dans les années 1900, il y a sur la commune de Cronce trois écoles primaires : une dans le bourg, une au Gilbertés-Les Granges et une troisième à Lestigeolet. Aujourd’hui, il n’y a plus d’école, seulement un ramassage scolaire pour se rendre à l’école de Pinols ou au collège de Langeac.

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La mairie a été maintenue dans le bourg, à proximité de l’église et du monument au morts. Le maire actuel est Mme Gisèle Raspail. (À la suite des élections de 2020, les conseillers municipaux sont Thierry Page, Stéphane Rageade, Valérie Coudert, Éric Prévot, Delphine Régnier et Josette Mamet.)

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Depuis le 1er janvier 2017, Cronce fait partie de la Communauté de communes des Rives du Haut-Allier dont le siège se trouve à Langeac.

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Carte postale des années 1980-90 distribuée par M. et Mme Autin, épiciers à Chastel, village voisin de Cronce. L’une des quatre photos représente le bourg de Cronce.
Sur celle du haut à gauche figure le château de La Valette, construction relativement récente située sur le territoire de la commune de Chastel, à l’emplacement d’un manoir dépendant autrefois du château du Gilbertés de Cronce.

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Ancienne photo du bourg de Cronce (milieu du XXe siècle). Sur la gauche, la ferme des Costet. En haut, à droite, la ferme de la famille Chaume surmontée par le rocher du "Château". L’école primaire, à côté de l’église, est alors encore en activité. Il existe deux cafés, une agence postale, une épicerie, un charron et un sabotier.

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Dans le passé, Cronce était réputée pour ses vergers de pommes et de poires, on y trouvait aussi beaucoup de noyers. Le pressoir du moulin de l’Archer fournissait de l’huile. Au moment où le phylloxéra ravageait les vignobles du Midi, on a cultivé également des vignes, essentiellement du baco noir, sur les versants les mieux exposés. Aujourd’hui, les vignes devenues sauvages courent dans les collines.

À la fin du XXe siècle, s’est installé au-dessus du village un élevage de sangliers.

Lestigeolet autrefois. C’est aujourd’hui sur les hauteurs la partie la plus peuplée de Cronce.

Photo plus récente du village de Lestigeolet.

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Le bourg de Cronce vu de la route des Crêtes.

Cronce. Eglise et monument aux morts.

L’église romane Saint-Roch des XVIe et XVIIe siècles, avec son clocher peigne, comporte trois cloches dont la plus récente a pour marraine Josette Mamet, qui fut longtemps secrétaire de la mairie.

Dans le chœur de l’église on trouve un retable de maître-autel en bois sculpté datant du XVIIe siècle.
Au cours des siècles, l’église a fait l’objet de plusieurs restaurations ou reconstructions partielles. Les trois dernières ont été effectuées en 1864 "parce que les cloches du clocher ne tournoyaient plus depuis longtemps" ; en 1896-1900, car le curé se plaignait de dire la messe "à ciel ouvert" (On en a profité pour agrandir la nef, mais poser sur le toit des tuiles plates à la place des lauzes d’origine, ce qui n’a pas satisfait certains conseillers municipaux) et en 2006 où les tuiles ont été encore changées et la grande croix de pierre recouverte de cuivre.
Le cimetière qui a longtemps entouré l’église a été déplacé à l’entrée du bourg.

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Le four à pain communal situé derrière la mairie a été lui aussi restauré en 2006.

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Autre four à pain en ruines.

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Le pont roman en dos d’âne qui traverse la Cronce dans le bourg.

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Projet du monument aux morts de Cronce réalisé en marbre blanc de Carrare par le sculpteur Jean Merignargues, originaire de Narbonne et demeurant à Brioude, en 1923-1924. (Archives de la Haute-Loire).
Le monument fut inauguré le 12 octobre 1924.

Mariage à Cronce en 1947.

Photo des années 1960. Un attelage chargé de foin franchit le pont qui enjambe la rivière la Cronce. A l’arrière-plan, sur la gauche, on remarque l’agence postale qui était alors tenue par M. Costet (qui avait succédé à M. Valès). La maison sur la droite a été démolie récemment. (Photo Collection Seguy).

Cimetière de Cronce.

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Le "haut" du bourg de Cronce. De gauche à droite : Chassant, les fermes Chaume et Froment, le rocher de l’ancien Castrum et "Le Château".

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Le hameau de Chassant (deux maisons) sur la route du col du Gilbertés (altitude1005 mètres) long de 4 kilomètres avec un pourcentage maximal de 17 %, recherché par les cyclistes.

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Ruines d’une des tours d’angle cylindriques de l’ancien château du Gilbertés ( ou Gilbertez ) situé à 2 kilomètres environ du bourg de Cronce.

Le château du Gilbertés, bâti au XIIe siècle, a été la propriété de la famille des Blau, seigneurs réputés pour pressurer les habitants de Cronce pourtant déjà fort pauvres. À la Révolution, le comte Pierre-Annet du Gilbertés, ayant préféré s’éclipser, les habitants démantelèrent la plus grande partie du château en fort mauvais état pour réutiliser les pierres. Il ne reste plus que les vestiges de cette tour où l’on remarque un blason (un bouclier tenu par un lion et un griffon).
(Le château du Gilbertés, bâti à près de 1000 mètres d’altitude, était considéré comme ayant un intérêt militaire, il communiquait à vue avec les hauteurs de Montmouret où l’on devine encore les traces de la forteresse des Mercoeur et plus loin avec Chastel.)

Une carte postale du début du XXe siècle montre qu’il existait alors sur la gauche un autre vestige, une partie du donjon carré, pièce maîtresse de la forteresse, aujourd’hui disparu.

 

Avant la construction du château du Gilbertés, un premier castrum en bois avait été édifié sur une butte rocheuse au-dessus du village. Le sommet du rocher avait été arasé et des pieux fichés dans la pierre. On en remarque la trace. Le lieu s’appelle aujourd’hui encore "Le Château". Dans les fourrés on trouve également une petite tourelle de gué en pierre.

En 2006, un chantier de sciage de bois a été installé par M. Chauvel.

Photographie ancienne de Madame Hugon-Vallès sur la route des crêtes au-dessus du bourg de Cronce. Texte de Michel Druez. Juste derrière Mme Hugon-Vallès, la butte rocheuse du "Château" et ses chemins d’accès se dessinent de façon particulièrement nette. Le "Château" était le dimanche une promenade appréciée des habitants de Cronce. Du haut du rocher, on pouvait apercevoir l’ensemble du bourg.

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Ancienne maison Testud au lieu-dit "Le Château".

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Autre maison en ruines.

Le chevrier de Cronce (Carte postale du début du XXe siècle.)

Traite des vaches.

Vaches d’aujourd’hui.

Chats de Cronce.

Croix de Cronce, au dessus de la vallée de la Cronce et du village, sur la route des Crêtes qui mène notamment à Linard et Chazelles.

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Le Cronçoux, affluent de la Cronce.
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Pont sur le Cronçoux.

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Entrée de Cronce en venant de Chastel et Saint-Flour (Cantal).

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Le village de Lestigeollet (à 1000 mètres d’altitude) où se trouve aujourd’hui la plus grande partie des habitants de la commune de Cronce. Curiosité du lieu intéressant les spécialistes : un menhir.

Autre roche remarquable au-dessus de la route de Chazelles.

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Hirondelles se réunissant en automne pour partir vers des pays plus chauds.

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La vallée du Cronçoux en hiver.

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Le village de Cronce sous la neige.

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Les Fêtes de Cronce

Dans les années 2003-2006, à l’initiative d’un couple d’écrivains, Denis Langlois et Chantal Dupuy-Dunier, qui vécurent une douzaine d’années à Cronce, furent organisées différentes fêtes. En 2003, dans l’église remplie au-delà de ses possibilités, eut lieu un spectacle poésie-musique dans le cadre du Printemps des Poètes. En 2004, une Fête du Livre réunit 500 personnes dans l’ancienne école et dans l’église. Pendant trois ans, de 2004 à 2006, la Fête patronale du mois d’août, abandonnée depuis longtemps, retrouva vie avec de la musique, des danses, des lectures, des expositions de peinture et un repas convivial réunissant une centaine de personnes.

Spectacle de poésie donné dans l’église de Cronce.

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Spectacle de poésie dans l’église de Cronce.

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La centenaire de Cronce, Germaine Guendon, fêtée en janvier 2005.

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On peut retrouver Cronce dans le roman de Denis Langlois "La Maison de Marie Belland" (Éditions de La Différence) dont l’intrigue se déroule dans ce village. Un extrait peut être lu, de même que des articles de presse concernant le livre.

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La poétesse Chantal Dupuy-Dunier a également écrit trois livres sur Cronce : "Creusement de Cronce" (Éditions Voix d’encre), "Pluie et neige sur Cronce Miracle" et "Cronce en corps" (Éditions Les Lieux Dits).

Son roman "La langue du pic vert", publié en août 2021 aux éditions La Déviation, se passe en partie à Cronce.

 

12 janvier 2020. Sur le site L’Auvergne vue par Papou Poustache, on trouvera un reportage photographique sur la Vallée de la Cronce et ses alentours.

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En 2017, la Préfecture de la région Auvergne Rhône Alpes a publié une Étude sur les paysages des contreforts de la Margeride. La vallée de Cronce, qualifiée de "petit territoire de confins" y tient une place importante. Extraits :

La cristallisation de "petits confins". Village inhabité de Cronce

Certaines portions de ces territoires, contrairement à d’autres qui profitent des évolutions actuelles, subissent les deux contrecoups de la modernisation des pratiques agricoles et de l’accélération des différenciations par le jeu des proximités plus ou moins grandes avec les voies de communication nouvelles. Il en résulte des espaces d’abandon très singuliers qui tout à coup cristallisent des situations de "petits confins", productions nouvelles de nos modes de vie actuels. L’exemple de la vallée de la Cronce, en limite de l’ensemble de paysages vers le sud-est, sur le versant Allier, est très schématique de ce processus de différenciation.

Un exemple de "petit territoire de confins" : la vallée de la Cronce.

Chaque vallée qui descend de la Margeride vers l’Allier a un caractère différent (Desges, Avesne, Cronce…). La vallée de la Cronce donne tous les signes de l’abandon de ces petits "territoires de confins" où l’occupation humaine tient aujourd’hui à peu de choses.

Le village de Cronce s’est vidé de ses habitants. Ne restent que quelques permanents. La plupart des maisons sont des maisons secondaires occupées temporairement pendant l’été ou les week-ends. Les fermes étaient petites. Elles n’ont pas résisté aux évolutions de l’agriculture des dernières décennies. « Les brigades vertes » entretiennent les espaces du village. Cela donne une impression de village habité bien qu’il soit presque vide. Les terrains ouverts sur le versant sud de la vallée sont des landes climaciques à genêt purgatif. La commune de Cronce est divisée en trois hameaux. Les deux autres sont sur les hauteurs de la vallée et ne sont pas abandonnés. La mairie, dans le bourg, est en fond de vallée. Jadis, la liaison se faisait à pied en remontant les pentes vers les hameaux en hauteur. Aujourd’hui, il faut faire un grand détour par la route pour les rejoindre.

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2 Messages reçus.

2 octobre 2017 20:34, par Saboulin

Dans les années 1970, l’historien et ingénieur Roger de Saboulin-Bollena est passé par Cronce. Il effectuait des recherches sur les seigneurs de Gilbertés.

Voici comment il parle de ce château et de Cronce dans un manuscrit non publié intitulé "les Racines de la Vigne" :

"On peut voir le jardin du seigneur avec, dans l’angle, son puits. Ce château aurait été, paraît-il, détruit à la Révolution française. Un chemin, actuellement impraticable, descendait dans le fond de la vallée à Cronce, petit village de quelques maisons et une église le long de la rivière la Cronce. Restaurée en 1898, elle conserve un beau choeur. Y étaient enterrés les seigneurs de Gilbertés. Cette église est desservie par un prêtre venu de Lavoûte-Chilhac. La vallée est sinistre, perdue, loin de tout."

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14 août 2018 18:27, par F. Costet

Dans son livre "Et l’Auvergnate vint au monde en dansant", Gabriel Bayssat, qui fut instituteur à Cronce au milieu du vingtième siècle, ne décrit pas une vallée sinistre, bien au contraire. Il est vrai qu’il parle du Cronce des années 1945-1955.

Il suit le même chemin que Saboulin-Bollena :

"Prenons la descente : malgré les pierres du chemin, en moins d’une demi-heure, l’on approche du bourg, et l’on se croit transporté dans un autre monde. Le regard est attiré par les pommiers chargés, et parfois surchargés de fruits rouges ou jaunes, ou bicolores qui inclinent jusqu’à terre les branches les plus souples. Par-ci, par-là, au-dessus de ces pommiers au port retombant, se dressent des poiriers, d’allure plus fière, qui livrent des fruits fondants et sucrés.

Installés en bordure des parcelles, le long des chemins, de gros noyers laissent également, à la faveur d’un souffle de vent, choir leurs fruits.

De lourdes grappes de raisins blancs, roses ou noirs, pendent des treilles plaquées contre les maisons ou des ceps plantés sur le versant au soleil. En plus, chaque vigne possède des pêchers non greffés, qui produisent des fruits d’une saveur exquise.

Un tel tableau peut paraître singulièrement idyllique. Mais nous, gens de la montagne, nous étions à l’époque, éblouis par l’abondance de ces richesses inestimables, et la vallée nous apparaissait un peu comme un pays de rêve."

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* N’hésitez pas à nous faire parvenir d’autres photos de Cronce et des renseignements historiques sur cette commune en nous joignant à la Rubrique Écrivez-nous.

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