Samedi 16 et dimanche 17 novembre 2024, Denis Langlois vous attend au SALON DU LIVRE DU TOUQUET-PARIS-PLAGE, salle des 4 Saisons, avenue de l’Hippodrome, sur le stand de la Librairie Le Furet du Nord.
Samedi 12 et dimanche 13 octobre 2024, Denis Langlois sera au SALON DU LIVRE "Marque-page", à CÉBAZAT (Puy-de-Dôme), Domaine de la Prade, 46 route de Gerzat, près de Clermont-Ferrand, sur le stand des Editions La Déviation.
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Le samedi 28 septembre 2024, à 15 heures, à MONNERVILLE (Essonne), CONFÉRENCE-DÉBAT "La Mort du babouin de Monnerville".
Le 22 août 2024, parution d’un nouveau livre aux éditions La Déviation : La Cavale du babouin
En 2022 : Parution de La Politique expliquée aux enfants de Denis Langlois, illustrée par Plantu. (Editions La Déviation)
Édition spéciale 1983-2022.
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2021. "Le Voyage de Nerval" (Gérard de Nerval au Liban), récit de Denis Langlois, paraît aux éditions de La Déviation.
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Paru en 2020 le livre "Pour en finir avec l’affaire Seznec" (La Différence) de Denis Langlois (avec un cahier-photos de 16 pages) sera bientôt à nouveau disponible en librairie.
2019
Les Éditions de La Différence publient "L’Affaire Saint-Aubin" de Denis Langlois, avec un cahier-photos de 16 pages.
2018, les éditions SCUP-La Déviation publient une nouvelle édition complétée et illustrée de "Panagoulis, le sang de la Grèce" de Denis Langlois.
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ARCHIVES MILITANTES.
Nouvelles rubriques sur le site :
*La Ligue des droits de l’homme (1967-1971).
*La Fédération internationale des droits de l’homme (1968-1970).
*Les luttes militantes pour l’autodétermination du Pays Basque (1984-1997).
12 février 2015 : Publication aux Éditions de la Différence du livre de Denis Langlois "Pour en finir avec l’affaire Seznec", illustré d’un cahier-photos de 16 pages. Un site est spécialement créé pour le livre sur Internet : Pour en finir avec l’affaire Seznec .
On trouvera les différents articles et émissions consacrés à cet ouvrage et à la démarche militante de Me Langlois en faveur d’une révision équitable du procès de Guillaume Seznec à la rubrique Médias.
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Sous le titre "Affaire Seznec : un témoignage troublant resté inexploité" l’Agence France-Presse diffuse une dépêche le lendemain 13 février 2015 :
"Un homicide involontaire commis par l’épouse de Guillaume Seznec : c’est la thèse "la plus vraisemblable" aux yeux de l’ancien avocat Denis Langlois qui, après avoir assuré la défense de la famille Seznec pendant près de 15 ans, consacre un livre à cette énigme vieille de près d’un siècle.
Dans son ouvrage, Me Langlois révèle un témoignage qu’il détenait depuis 1978. Cependant la famille ne s’étant pas mise d’accord pour le rendre public, il l’a gardé jusqu’ici secret.
Ce témoignage est celui de "Petit-Guillaume", l’un des enfants de Marie-Jeanne et Guillaume Seznec, âgé alors de 11 ans. Il a été enregistré 55 ans après les faits, en 1978, par l’un de ses neveux.
En ce jour ensoleillé de mai 1923, "Petit-Guillaume" joue dans le jardin à l’arrière de la maison familiale. Par la fenêtre ouverte, il entend les cris de sa mère à l’intérieur de la maison.
Il raconte : "Elle disait : +Ah ! Non, Pierre, pas vous, non !" Et puis : +Laissez-moi tranquille ! Ah ! Non. Laissez-moi tranquille ou j’appelle.+ Et puis après, je n’ai plus rien entendu."
"Je suis monté sur un petit rebord et j’ai regardé (par la fenêtre). C’est là que j’ai vu Quémeneur par terre et ma mère debout devant lui", poursuit "Petit-Guillaume". "Moi, je n’ai pas vu le coup se produire. Mon idée première, c’était ça. Il avait glissé sur le parquet ciré et sa tête avait dû cogner le canapé (...) Quand même, ça me semble douteux. Je crois qu’elle a dû se défendre et le frapper à la tête."
"Il y avait du sang qui coulait, mais pas énormément, (...) du front. (...) Il était recroquevillé sur lui, il n’était pas allongé", dit encore l’adulte se remémorant ses souvenirs d’enfant.
Entre les cris de la mère et la vision du corps de Quémeneur, combien de temps s’est-il écoulé ? demande le neveu. "Ça faisait peut-être une minute", répond "Petit-Guillaume".
Selon lui, en dehors de ses parents et de lui-même, seule une domestique, Angèle, présente dans la maison au moment du drame, a été mise au courant. Le jour même, "avec Angèle, on nous a fait jurer de ne rien dire", précise-t-il.
Le corps de Quémeneur n’a jamais été retrouvé et Seznec, condamné aux travaux forcés à perpétuité et envoyé au bagne, n’a jamais avoué.
Décédé en 1982, "Petit-Guillaume" a livré ce témoignage au soir de sa vie.
Me Denis Langlois a conservé ce "secret" pendant plus de 35 ans. "Moi aussi, je prends de l’âge et si on a des choses à révéler, il faut le faire avant qu’il ne soit trop tard", a-t—il dit à l’AFP.
L’explication de "Petit-Guillaume" lui semble être "la thèse la plus vraisemblable, la moins en contradiction avec les éléments du dossier".
Interrogé par l’AFP, Denis Seznec a refusé de commenter les nouveaux éléments rendus publics par l’avocat. "Une nouvelle requête en révision va être déposée" et "il n’y a pas de secret de famille" non révélé, s’est-il borné à déclarer.
Denis Langlois comme Denis Seznec sont pourtant d’accord sur un point : tous deux souhaitent une nouvelle requête en révision -ce serait la quinzième- du procès de Guillaume Seznec.
Reste à savoir sur quelle base.
Petit-Guillaume à l’époque de ses révélations.
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23 mai 2015. "Petit-Guillaume" ayant indiqué dans son témoignage qu’il croit savoir où son père a dissimulé le cadavre de Quémeneur : "dans le sol d’une sorte de cellier, à côté de la maison", Me Langlois demande au procureur de la République de Brest d’ordonner des fouilles à Morlaix.
"Ouest-France", 23 mai 2015 (Dépêche AFP).
"Le Télégramme", 24 mai 2015.
Le 26 mai 2015, le Procureur de la République Eric Mathais fait savoir à l’AFP qu’il rejette cette demande, car Me Langlois n’est pas habilité à le faire, ce droit appartenant aux seuls descendants de Guillaume Seznec, dans le cadre d’une procédure de révision.
France 3, 26 mai 2015.
29 mai 2015. Article de Nicolas Jacquard, dans " Le Parisien-Aujourd’hui en France ". Denis Langlois déclare notamment qu’il ne renonce pas, malgré le refus du Procureur de la République d’ordonner des investigations à Morlaix.
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23 juin 2015. Article de Dominique Conil dans Mediapart (Affaire Seznec : saison 15, épisode un ?)
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23 octobre 2015, sur DVD Blog, note du réalisateur Bertrand Tavernier :
"Pour en finir avec l’affaire Seznec" de Denis Langlois bouscule clichés et idées reçues. Quand même, on ne peut s’empêcher de penser que la famille Seznec est un fameux nid de crabes, affabulateurs, menteurs, égocentriques (sauf Bernard ?), ce qui ne fait pas de Guillaume un meurtrier d’office mais jette des lueurs troubles sur sa personnalité. Enquête absolument passionnante ou l’auteur se remet en cause.
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19 novembre 2015, sur le Blog de Bertrand Vilain :
Y a t-il un passage secret dans la maison Seznec ?
Nous avons pu visiter dernièrement l’ancienne maison d’habitation de la famille Seznec à Morlaix Traon Ar Velin. Cette visite a été autorisée par le propriétaire actuel. Nous avons eu la stupéfaction de découvrir un petit réduit caché par une autre construction plus récente à côté de la maison. Ce réduit doit faire quelques m2. L’entrée a été murée. L’ancienne ouverture est toujours visible ainsi qu’un linteau. L’actuel propriétaire qui vit dans la maison depuis son enfance, nous a déclaré qu’il a toujours connu ce mur en l’état et il n’a aucune idée de ce qui se cache derrière.
Si l’on se réfère aux révélations de Petit-Guillaume rapportées par Denis Langlois, page 213 de son ouvrage, "Pour en finir avec l’affaire Seznec", qui indique que le corps de Quemeneur aurait été enterré "dans un genre de cellier à côté de la maison". Nous avons fait cette découverte en recherchant une cave qui est indiquée sur un document d’époque jamais publié concernant le bâtiment de Traon Ar Velin.
Qui a muré ce réduit ? Quand ? Pourquoi ? A t-il été visité lors des 3 perquisitions en 1923 ? Ce réduit ne serait-il pas le sépulcre de Quemeneur ?
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Automne 2015. Après être vainement intervenu auprès du Procureur Général de Rennes et auprès du Ministre de la Justice, Me Langlois prend contact avec une arrière-petite-fille de Seznec qui, elle, est habilitée par la loi à déposer une demande en révision. Elle accepte d’engager cette procédure, à condition de rester anonyme vis-à-vis des médias. Son souhait est surtout de ne pas jouer le même rôle que Denis Le Her-Seznec.
En s’appuyant sur l’article 626 du Code de procédure pénale, elle écrit à son tour au Procureur de la République de Brest pour demander que des fouilles soient effectuées à Morlaix, ce qui lui permettrait d’étayer éventuellement une demande en révision du procès de son arrière-grand-père.
Le 29 décembre 2015, M. Éric Mathais, le Procureur de la République de Brest, rejette sa demande de fouilles. Elle décide de faire appel de cette décision auprès du Procureur général de Rennes.
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Le 13 juin 2016
Mme Véronique Malbec, Procureure Générale de Brest, rejette en appel cette demande de fouilles.
22 septembre 2016, dans la revue Criminocorpus (Revue d’Histoire de la justice, des crimes et des peines), article de Marc Renneville, chercheur au CNRS et membre du centre Koyré, sur le livre "Pour en finir avec l’affaire Seznec".
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30 septembre 2016, sur Europe 1, de 10 h 30 à 11 h 30, émission de Christophe Hondelatte consacrée à l’affaire Seznec. (Possibilité de réécouter l’émission en podcast.)
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15 octobre 2016, le site "Cimetières de France et d’ailleurs", publie un article de Philippe Landru sur le cimetière de Plomodiern où est enterré Guillaume Seznec, sa mère et sa fille.
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17 novembre 2016. Le journaliste Jacques Pradel publie "Les Grandes Affaires Criminelles pour les Nuls" aux Editions First. Il consacre une dizaine de pages à l’affaire Seznec où il présente la thèse de Denis Le Her-Seznec et celle de Denis Langlois (extrait ci-dessus).
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17 décembre 2016 sur "Breizh-info", interview par Yann Vallerie de Jacques Pradel, journaliste à RTL, auteur de "Les Grandes affaires criminelles pour les nuls" aux éditions First.
Extraits de l’entretien :
Breizh-info.com : Quid de l’affaire Seznec ? Rejoignez vous plutôt le point de vue de Denis Langlois ou bien celui de Denis Seznec ?
Jacques Pradel : Je suis comme tout le monde, j’ai longtemps considéré cette affaire comme l’une des pires erreurs judiciaires du XXème siècle. Et j’admire encore aujourd’hui l’énergie dépensée par Denis Seznec, persuadé que son grand-père était innocent.
Mais le livre de Denis Langlois, « Pour en finir avec l’affaire Seznec », contient peut-être la clé de toute l’affaire : Un Seznec, condamné à tort pour un crime qu’il n’avait pas commis, mais protégeant jusqu’au bout son épouse, qui aurait tué Quéméneur pour échapper à une agression sexuelle ! Seznec n’a vraisemblablement pas tué.
Mais il a peut-être fait disparaître le cadavre et les preuves du crime, par amour pour son épouse !
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27 février 2017, le site Criminocorpus, dans un article de Philippe Poisson, revient sur le téléfilm "l’Affaire Seznec" réalisé en 1993 par Yves Boisset à partir du livre de Denis Langlois. Le rôle de Guillaume Seznec était tenu par Christophe Malavoy.
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5 novembre 2017, dans Ouest-France, Rendez-vous raté dans l’affaire Seznec.
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Denis Le Her-Seznec a sollicité en vain le témoignage de Mme Gabrielle Dauphin, âgée de 103 ans.
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6 novembre 2017, dans Ouest-France, article : "Seznec : le combat de Marie-Françoise Bosser".
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5 décembre 2017, article d’Hervé Chambonnière dans "Le Télégramme" : Cette piste que la justice néglige :
Il n’y a pas eu assassinat à Houdan (Yvelines) mais accident mortel, en Bretagne, à Morlaix ! Et si la clé de l’affaire Seznec résidait dans cette fracassante révélation faite, il y a deux ans, par l’ancien avocat de la famille Seznec ? Celle-ci n’a pourtant donné lieu à aucune recherche. La justice s’y est même opposée à deux reprises.
Est-ce une « révélation », un coup de théâtre de plus dans une affaire qui agite la France depuis près d’un siècle ? C’est ce que le grand public a pu penser en découvrant, en mai 2015, le stupéfiant témoignage de l’ancien avocat (1976-1990) de la famille Seznec, Denis Langlois. Dans un livre publié en mai 2015 (« Pour en finir avec l’affaire Seznec », aux Éditions de la Différence), il livrait le « secret de famille » qui lui avait été confié, des années auparavant, et qui innocente Guillaume Seznec du meurtre du conseiller général, Pierre Quémeneur, pour lequel la cour d’assises du Finistère l’a condamné aux travaux forcés à perpétuité, le 4 novembre 1924. Quémeneur n’aurait pas été assassiné pour un sombre trafic de voitures américaines, au cours d’un voyage d’affaires effectué avec Guillaume Seznec, fin mai 1923, entre la Bretagne et Paris, mais à Morlaix, accidentellement, par... l’épouse de Guillaume, Marie-Jeanne. Celle-ci aurait repoussé les très pressantes avances du conseiller général (...)
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5 décembre 2017, article d’Hervé Chambonnière sur "Le Télégramme.fr". Affaire Seznec. Feu vert pour des fouilles à Morlaix.
" C’est un nouveau rebondissement. À la suite de notre enquête sur l’affaire Seznec publiée ce mardi, l’épouse du propriétaire, aujourd’hui décédé, de l’ex-maison des Seznec, à Morlaix, a fait savoir qu’elle était disposée à autoriser des fouilles (…) "
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5 décembre 2017. Télé Bretagne Ouest. J.T. du soir.
" La propriétaire de l’ancienne maison de Seznec a pris contact avec Hervé Chambonnière du "Télégramme" pour donner son accord de principe à des fouilles privées dans l’ancien cellier. "
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5 décembre 2017. Précisions apportées par Bertrand Vilain sur son Blog.
" Des contacts seront pris dès que possible pour trouver un accord sur les modalités pratiques. Une petite équipe de bénévoles avec notamment un spécialiste Finistérien de fouilles historiques concernant la 2eme guerre mondiale se tient prête à intervenir et à entreprendre les travaux nécessaires en conformité avec les exigences du propriétaire des lieux. Cette équipe pourrait être complétée par 1 ou 2 bénévoles supplémentaires. Si vous souhaitez proposer vos services, contactez-nous."
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5 décembre 2017. Article de Ronan Tésorière dans "Le Parisien" : "Avec cette thèse tout s’éclaircit, tout devient limpide".
Interview de Bertrand Vilain :
" Mon but, c’est d’arriver à la vérité. Il y a déjà eu des fouilles sauvages. Si la justice ne met pas des scellés, cela pourrait causer des dégâts irréparables. Il y a l’histoire des pièces d’or qui alimentent le fantasme (ndlr : des dollars que Quémeneur devait avoir sur lui lors de sa mort et qui avait servi à verser un dessous de table. Il n’y a pas de certitude sur leur existence, ni le montant). Le bâtiment a été vandalisé. On veut en avoir le cœur net."
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8 décembre 2017. Article de Delphine Van Hauwaert dans "Ouest-France" : "Vers un dénouement de l’affaire Seznec à Morlaix ?".
"(...) L’arrivée d’un nouveau procureur à Brest et l’accord de la propriétaire ne changent pas la donne sur le volet judiciaire. « Personne ne nous a fait de nouvelle demande, et si ça avait été le cas, je me serais rangé à l’avis de mes prédécesseurs », indique le procureur."
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11 décembre 2017. Reportage de Benoit Le Vaillant sur "FR3-Bretagne : L’affaire Guillaume Seznec : l’histoire sans fin.
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13 janvier 2018. Article dans "Ouest France" : Affaire Seznec. Le petit-fils a recueilli le témoignage d’une centenaire, Gabrielle Dauphin.
Recueillis ce samedi après-midi à Plourivo mais de plus en plus maigres et fragiles, les souvenirs de la centenaire sur la nuit du 27 mai 1923 peuvent-ils faire rebondir l’affaire Guillaume Seznec ? C’est l’objectif de Denis Seznec qui clame toujours l’innocence de son grand-père, condamné aux travaux forcés à perpétuité (4 novembre 1924) par la Cour d’assises du Finistère pour le meurtre, sans préméditation, de Pierre Quéméneur, le conseiller général du Finistère (...)
Ce témoignage extrêmement vague se révélera inexploitable.
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Le 21 février 2018, important dossier dans "Le Télégramme" de Gwendal Hameury et Hervé Chambonnière sur les derniers développements de l’affaire Seznec : "Affaire Seznec. Une dernière piste à creuser" .
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Sur la chaîne de télévision "Tébéo" Interview de Bertrand Vilain sur les fouilles envisagées à Morlaix.
"Ouest-France" du vendredi 23 février 2018 : La journaliste Delphine Van Hauwaert annonce que "Ces prochains jours, ce week-end peut-être, des fouilles vont se tenir dans l’ancienne propriété de la famille Seznec, à Morlaix."
France 3-Bretagne s’empresse de reprendre l’information : Affaire Seznec : Des fouilles dans l’ancienne maison familiale.
"La Provence" (24 février 2018).
Le lendemain, l’information est reprise par de nombreux médias. Plusieurs envoyés spéciaux sont dépêchés sur les lieux.
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* LES FOUILLES DE MORLAIX
Le samedi 24 février 2018, vers 9 heures, dans le froid, une équipe d’une dizaine de bénévoles coordonnée par Bertrand Vilain commence les fouilles d’un bâtiment annexe de l’ancienne maison des Seznec considéré comme "le genre de cellier" où, selon Petit-Guillaume, le corps de Quémeneur pourrait avoir été enterré en 1923. La gendarmerie a demandé à Bertrand Vilain de l’avertir immédiatement, de même que le Procureur de la République de Brest, si des ossements ou objets suspects sont découverts. Me Denis Langlois est présent.
Dans un premier temps il s’agit de démonter le hangar qui empêche d’accéder à l’ancien cellier. Puis une tractopelle creuse le sol, retirant la terre qui au fil des ans a comblé le cellier. Un morceau de pipe ancienne est trouvé.
Vers 14 heures 30, l’un des chercheurs, Laurent Maillot, aperçoit dans la terre un objet blanc. C’est un os. Les journalistes présents se précipitent. Conformément à l’engagement qu’il a pris, Bertrand Vilain informe le Procureur et la gendarmerie de cette découverte. La police arrive sans tarder pour saisir l’os et le photographier.
La photo est envoyée à un médecin légiste qui considère qu’il s’agit d’un os humain : une tête de fémur. Le procureur de la République Philippe Récappé (en anorak rouge) débarque aussitôt. Il ouvre une enquête pour "recherche des causes de la mort". Le périmètre considéré comme une scène de crime est bouclé, interdit aux bénévoles, aux curieux et aux journalistes qui doivent plier bagages. Un grillage est posé. Le chantier est arrêté. Les fouilles privées deviennent des fouilles officielles. C’est la police judiciaire scientifique de Rennes qui va poursuivre les recherches. Un peu plus tard, le médecin légiste a l’os entre les mains et confirme son premier diagnostic : c’est bien un os humain.
Sur les lieux, l’excitation est à son comble. Une énigme judiciaire vieille de près d’un siècle va peut-être trouver sa solution. Agnès Le Brun, maire de Morlaix, Marthe Le Clec’h, historienne, et Bernez Rouz, auteur d’un livre sur l’Affaire Seznec arrivent sur les lieux.
Denis Langlois, Bertrand Vilain et Bernez Rouz.
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Marthe Le Clec’h, historienne, s’entretient avec Bertrand Vilain et Laurent Maillot.
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Le soir, les télévisions et les radios ouvrent leur journal avec cette information. Le lendemain matin, la presse écrite n’est pas en reste.
France 3 : Un ossement dont l’origine serait humaine retrouvé lors des fouilles
RTBF - Belgique : Un os humain retrouvé : l’affaire Seznec enfin élucidée après 94 ans.
Europe 1 : L’os retrouvé est "une partie de fémur humain".
HuffPost : Un os "qui pourrait être humain" retrouvé dans l’ancienne maison des Seznec.
Le Point : Un os humain retrouvé dans la maison Seznec.
Paris-Match : Plus de 90 ans après l’affaire Seznec, un os retrouvé dans l’ancienne maison familiale.
Le Parisien : Un fémur et une pipe relancent l’affaire Seznec, article de Nora Moreau.
* Sur Internet, les blogs s’animent aussi :
Criminocorpus : Des fouilles relancent l’affaire Seznec, par Philippe Poisson.
Blog Affaire Seznec Investigation : Fausse alerte et vraies fouilles à Morlaix, par Liliane Langellier.
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Agoravox : Affaire Seznec. Un rebondissement décisif ? libre-opinion de Sylvain Rakotoarison
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Dimanche 25 février 2018 : Les fouilles officielles se poursuivent. Le conducteur bénévole de la tractopelle a été réquisitionné avec son matériel. Dans la matinée, un deuxième fragment d’os est trouvé par la police judiciaire scientifique. À nouveau le médecin légiste considère qu’il s’agit d’un os humain. Aucune autre découverte n’est faite. En fin de matinée, les fouilles sont suspendues. Les deux os vont être examinés par un anthropologue judiciaire.
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RTL, Journal de 8 heures de Yann Bouchery : 95 ans plus tard, l’affaire Seznec pourrait être résolue.
FR3 : Un deuxième fragment d’os retrouvé.
France-Info : "Il y a encore beaucoup de consciences troublées par cette affaire", selon Me Denis Langlois, l’ancien avocat de la famille.
"Le Télégramme", 26 février 2018, articles de Hervé Chambonnière et Gwendal Hameury.
"Ouest-France", 26 février 2018, article de Jennifer Pinel.
BFMTV : La découverte de deux os humains relance l’affaire Seznec, un siècle après.
La Tribune de Genève : France : Une affaire criminelle vieille d’un siècle resurgit.
Le Journal du Dimanche : 95 ans après les faits, des fouilles qui pourraient tout changer, par Gaël Vaillant.
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Dimanche 25 février 2018, 16 heures : Avant de repartir, les enquêteurs posent des scellés sur la maison avec les mentions : "Lieu de recherche des causes de la mort" et "Découverte de deux fragments d’os et une pipe".
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Lundi 26 février 2018
* Les deux os sont examinés par un anthropologue judiciaire.
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Psycho-criminologie : L’affaire Seznec : tout comprendre, par I. Girard
France 3 : Le témoignage qui relance l’enquête.
La Vanguardia : Un fémur agita el pasado francés, par Eusebio Val, correspondant à Paris.
Le Dauphiné : Affaire Seznec, y un os, billet de Georges Bourquard.
20 Minutes : La découverte de deux os soulève de nombreuses questions.
L’Obs : Os humains découverts à Morlaix : 4 questions pour tout comprendre à l’affaire Seznec.
Le Parisien : Cent ans de mystère résolus en deux jours, par Nora Moreau.
Agence France Presse : Vidéo. Rencontre avec Denis Langlois et Bertrand Vilain.
BFMTV : Un dossier mystérieux depuis près de 100 ans.
Europe 1 : Pas de corps et 95 ans de doute : comprendre l’affaire Seznec.
Le Point : L’affaire Seznec relancée 95 ans après, par Émilie Lanez.
France 24 : L’affaire Seznec, symbole "fascinant" des crimes non résolus, par Sarah Leduc.
Le Télégramme : Généalogie. Comment retrouver des descendants de la famille Quémeneur.
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Mardi 27 février 2018
Émission "C’ à vous" sur France 5 : L’affaire Seznec résolue 100 ans après ? Interview de Denis Langlois par Anne Elisabeth Lemoine.
* Commence à circuler l’information selon laquelle le médecin légiste se serait trompé. Il s’agirait de deux os d’origine animale.
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Mercredi 28 février 2018
Selon "une source proche de l’enquête", les os seraient ceux d’un animal. Le paléontologue Jean-François Tournepiche, conservateur au Musée d’Angoulême, affirme que ce sont les os d’un "mammifère relativement jeune", un bovin.
Le parquet de Brest attend les résultats officiels des analyses.
Bertrand Vilain et Denis Langlois ne sont pas découragés pour autant. Ils ont l’intention de reprendre les fouilles privées. "Il nous reste encore les deux tiers du site à fouiller, déclare Bertrand Vilain. Nous reprendrons les recherches, une fois que les analyses auront été rendues publiques et que les scellés seront levés.On va aller jusqu’au bout."
Le Figaro : L’os retrouvé n’est pas d’origine humaine.
LCI : L’os retrouvé n’est pas d’origine humaine.
Le Parisien : Les os retrouvés dans la maison de Morlaix sont ceux d’un animal.
L’Express : Les ossements retrouvés sont d’origine bovine.
Libération : L’origine animale des ossements douche les espoirs d’élucider l’affaire Seznec.
Le Point : La relance de l’affaire Seznec tombe sur un os.
Ouest-France : Affaire Seznec : "Il manque en France des anthropologues judiciaires."
20 Minutes : Les os retrouvés étaient bien ceux d’un animal. L’enquête clôturée.
Le Télégramme : Les fouilles privées pourraient reprendre.
Dessin de Julien Solé dans Télérama.
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1er mars 2018. Communiqué de Me Denis Langlois demandant au Procureur de lever les scellés et de permettre la reprise des fouilles privées dans la propriété de Morlaix :
"Les fouilles privées réalisées dans une annexe de l’ancienne maison de Guillaume Seznec à Morlaix par une équipe de bénévoles dont Bertrand Vilain est le coordinateur ont été interrompues sur décision du Procureur de la République de Brest, un médecin légiste désigné par lui ayant conclu que nous venions d’exhumer un ossement humain. Il s’avère aujourd’hui que c’est une erreur et qu’il s’agirait d’un ossement animal.
L’accès du chantier des fouilles reste cependant interdit. Nous demandons au Procureur de lever cette interdiction et de nous autoriser à reprendre sans tarder les fouilles qui visent à progresser vers la vérité et aboutir à une révision équitable dans l’affaire Seznec."
Samedi 3 mars 2018. Reprise des fouilles privées.
Le Procureur de la République Récappé accepte de lever les scellés. L’ancienne propriété des Seznec est à nouveau accessible et l’équipe bénévole animée par Bertrand Vilain décide de reprendre les fouilles. Dès 9 heures du matin une dizaine de chercheurs sont à nouveau sur le terrain. Pendant 10 heures, ils creusent profondément un espace situé à côté du cellier présumé. Ils récupèrent une quinzaine de fragments d’os - certains ont été calcinés - et plusieurs objets dont la tête d’un chenet de cheminée.
Ouest-France : Affaire Seznec "Pas d’éléments probants" déclare Bertrand Vilain à la fin des nouvelles fouilles de Morlaix, reportage d’Anaëlle Berre.
Le Parisien : Affaire Seznec : de nouveaux os découverts, les fouilles terminées. Après dix heures de fouilles, une quinzaine de fragments d’os ont été récupérés dont certains étaient calcinés.
L’Express : Affaire Seznec : fin des fouilles, prudence après la découverte de nouveaux fragments d’os.
Affaire Seznec Investigation : Qu’est-ce que la semi-innocence de Guillaume Seznec ?
Agoravox : L’anthropologie judiciaire par Gérard Desmaretz. Affaire Seznec : après la bévue de Morlaix, les autorités constatent le manque d’anthropologues judiciaires.
4 mars 2018, France-Info Récit. L’affaire Seznec : près d’un siècle plus tard, un fait-divers qui déchaîne encore les passions, par Ilan Caro.
4 mars 2018, 20 Minutes :
Vidéo. Affaire Seznec. Les fouilles terminées, d’autres fragments d’os retrouvés.
5 mars 2018, Le Monde : Affaire Seznec : Les os de la discorde, par Yann Bouchez.
7 mars 2018, Le Huffington Post : Seznec, l’innocence impossible, par Dominique Inchauspé.
10 mars 2018, La Presse d’Armor : Affaire Seznec : Michel Labbé de Plourivo espère enfin la vérité, par François Cabloc’h.
10 mars 2018, RTL Emission En roue libre : Les Bretons ne dépriment pas, ils relancent l’affaire Seznec, par l’humoriste Christine Berrou.
14 mars 2018, Le Club des Juristes : Un siècle après l’affaire Seznec : que peut encore faire la Justice , par Pauline Le Monnier de Gouville.
(* Le 4 janvier 2019, le Professeur Philippe Charlier du Laboratoire Dante de Montigny, chargé bénévolement d’examiner les cendres et scories, conclura "Il n’a pas été possible de faire la preuve de restes humains, même sous une forme transformée, au sein des échantillons examinés."
Cependant, il indique : "Il est techniquement possible que le cadavre de la victime se soit totalement fragmenté puis métamorphosé au sein de la cuve lors des carbonisations successives jusqu’à être totalement indétectable. J’ai peur que, en conséquence, il soit dorénavant impossible d’identifier qui que ce soit ni même quoi que ce soit.".)
* DEUX NOUVEAUX PETITS-FILS DE SEZNEC SE MANIFESTENT.
Jean-Yves et Gabriel Seznec.
Le 2 mars 2018, Jean-Yves Seznec, fils de Petit-Guillaume et donc petit-fils de Guillaume Seznec, qui, jusqu’ici niait le témoignage de son père retranscrit dans le livre "Pour en finir avec l’affaire Seznec" de Denis Langlois, téléphone à celui-ci pour lui dire que ce témoignage est exact, mais avec une différence notable : le corps de Quémeneur n’aurait pas été enterré à Morlaix dans la maison familiale, mais aurait été emmené ailleurs par Guillaume Seznec, "loin de Morlaix".
Jean-Yves Seznec ne souhaite pas confirmer publiquement le témoignage de son père. Il veut se tenir à l’écart de l’affaire Seznec. Il craint d’être emporté dans un tourbillon médiatique dont la branche de sa famille s’est toujours préservé. Denis Langlois respecte scrupuleusement cette position.
Cependant, la mère de Jean-Yves, Claudie Neyret-Seznec, décède peu de temps après, le 22 mars 2018, et Jean-Yves, bouleversé, téléphone à plusieurs personnes ayant connu sa mère, notamment à Liliane Langellier, une ancienne journaliste qui tient un blog consacré à l’affaire Seznec. Elle s’est entretenue précédemment avec Claudie Seznec et Gabriel, le frère cadet de Jean-Yves, sans obtenir la moindre révélation sur la mort de Quémeneur.
Jean-Yves Seznec se laisse aller à confirmer le témoignage de son père, avec quelques nuances par rapport à celui enregistré en 1978 par Bernard Le Her et révélé en 2015 par Denis Langlois. Le 26 mars 2018, sur son blog Affaire Seznec Investigation, Liliane Langellier rend public l’ensemble des confidences de Jean-Yves Seznec.
Cela attire l’attention des médias et plusieurs journalistes réussissent à prendre contact avec Jean-Yves Seznec.
Après beaucoup d’hésitations, il accepte, ainsi que son frère Gabriel, de donner une interview publique à deux journalistes : Anne-Sophie Martin de France 2 et Hervé Chambonnière du "Télégramme" de Brest.
Petit-Guillaume à 12 ans, à l’époque où il a vu le cadavre de Pierre Quémeneur dans la salle à manger familiale à Morlaix.
Petit-Guillaume adulte.
31 mars 2018, Blog Médiapart : Enfin la vérité sur l’affaire Seznec, par Nightingale (Liliane Langellier).
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3 mai 2018, Le Télégramme : Affaire Seznec : "Voici la vérité", par Hervé Chambonnière.
* 6 mai 2018. France 2 diffuse, dans le cadre de l’émission "19 heures le dimanche" de Laurent Delahousse, un reportage de 15 minutes d’Anne-Sophie Martin. Pour la première fois devant une caméra, Jean-Yves et Gabriel Seznec, petits-fils de Guillaume Seznec, révèlent le secret de famille sur le décès de Pierre Quémeneur à Morlaix que leur a confié leur père Petit-Guillaume : un homicide involontaire de leur grand-mère pour se défendre d’une agression sexuelle. À quelques détails près ils confirment le témoignage révélé en 2015 par Denis Langlois dans son livre "Pour en finir avec l’affaire Seznec".
Marie-Jeanne Seznec.
France 3 : Commentaire de Thierry Peigné.
RTL : Vers le dénouement de l’affaire Guillaume Seznec ? par Caroline Drzewinski.
Le Monde : Les petits-fils de Guillaume Seznec affirment que l’auteure du meurtre est leur grand-mère.
Le Parisien : Les petits-enfants de Guillaume Seznec dévoilent enfin la clef du mystère, par Ronan Tésorière.
Ouest-France : Pierre Quémeneur serait mort en chutant, par Pierrick Baudais.
La Dépêche du Midi : Nouvelles révélations des petits-enfants Seznec.
LCI : L’affaire Seznec relancée par un témoignage : retour sur une saga emblématique.
20 Minutes : "Elle a eu un geste de défense"… Près d’un siècle après, l’affaire Seznec enfin résolue ?
Sud-Ouest : Pierre Quémeneur serait mort d’un "homicide involontaire".
Le Point : "C’est un homicide involontaire", confie un descendant.
L’Express : Homicide involontaire pour se défendre contre une agression sexuelle, selon des témoignages.
Newbeezer : Case of Guillaume Seznec. The disturbing revelations of his grandchildren.
Marianne : Selon les petits-enfants, tout serait parti d’une agression sexuelle, par Anna Breteau.
La Croix : Selon les petits-enfants, l’affaire Seznec est un homicide involontaire face à une agression sexuelle.
Nice-Matin : Les petits-fils livrent le terrible secret de famille sur la mort de Pierre Quémeneur.
La Nouvelle République : "Un homicide involontaire" pour ses petits-fils.
7 Mai 2018. RTL : Émission "L’Heure du crime" de Jacques Pradel consacrée à l’affaire Seznec ("La fin du secret ? "). Invités : Anne-Sophie Martin et Denis Le Her-Seznec.
Le Figaro : Retour sur l’un des dossiers judiciaires les plus marquants du XXe siècle, par Aude Bariéty.
Euronews : Enfin une révision du procès Seznec ? Révélation majeure des petits-fils, par Joël Chatreau.
8 Mai 2018. Ouest-France : Guillaume Seznec peut-il être innocenté ? par Jennifer Pinel et Pierrick Baudais.
Ouest-France : Les questions soulevées par la nouvelle piste.
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* 13 Mai 2018. France 2 : Un film d’Anne-Sophie Martin. "Seznec : révélations sur le secret de famille" d’une durée de 43 minutes, avec des dessins de Gilles Pascal, est diffusé lors de l’émission "13h 15 le dimanche" de Laurent Delahousse.
Denis Le Her-Seznec interviewé lors de l’émission.
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* DEUX LIBRES-OPINIONS DE DENIS LANGLOIS :
27 Mai 2018, dans Le Journal du Dimanche : Libre-opinion de Denis Langlois "Pour la vérité dans l’affaire Seznec".
29 Mai 2018, sur le Site Criminocorpus : "Vérité historique et vérité judiciaire dans l’affaire Seznec", article de Denis Langlois.
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10 juin 2018. Sur le Blog Affaire Seznec Investigation : Article d’Alain Delame, Agrégé d’anglais : "Réflexions sur l’affaire Quemener-Seznec".
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31 août 2018. Le Figaro : L’affaire Seznec, le combat acharné d’une famille contre un verdict jugé tronqué, par Esther Paoli.
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QUÉMENEUR ENTERRÉ EN EURE-ET-LOIR.
5 décembre 2018. RMC diffuse le témoignage d’une femme, Cécilia Morand, 85 ans, habitant à Marseille (dont on ne voit pas le visage), qui affirme connaître le nom du meurtrier de Pierre Quemeneur. Il aurait été tué en 1923 au cours d’une dispute par Raymond Lainé, un garagiste d’Eure-et-Loir et aurait ensuite été enterré dans le cimetière de Saint-Lubin-de-la-Haye par son meurtrier et le père de Cécilia Morand, alors fossoyeur. "Ce témoignage est très crédible, tout coïncide" déclare Denis Le Her-Seznec. Le Procureur de Chartres demande aux gendarmes de Dreux de vérifier ces révélations.
L’Écho Républicain :
Quémeneur aurait été tué en Eure-et-Loir, par Éric Moine.
Sud-Ouest : Un nouveau témoignage qui change tout ?
Ouest-France : Quémeneur a-t-il été enterré en Eure-et-Loir ? La justice s’intéresse à un témoignage inédit, par Pierrick Baudais.
Le député des Côtes-du-Nord Marc Le Fur écrit au Ministre de la Justice pour demander des fouilles dans le cimetière.
Cependant, l’enquête des gendarmes tourne court : Cécilia Morand reconnaît qu’au cours de son enfance elle n’a jamais entendu son père lui dire qu’il a enterré Pierre Quémeneur. Aucun nom n’a été prononcé. Il a seulement parlé d’un corps. C’est elle qui en a déduit que c’était Quémeneur, après avoir regardé à la télévision une émission sur l’affaire Seznec. Autre découverte des gendarmes : son père n’était pas fossoyeur à Saint-Lubin en 1923, mais seulement à partir de 1940.
13 décembre 2018. Affaire Seznec Investigation : Pour en finir avec l’histoire de Saint-Lubin-de-la-Haye, par Liliane Langellier.
18 décembre 2018. L’Écho Républicain : la piste de Saint-Lubin-de-la-Haye se refroidit.
21 décembre 2018. Ouest-France : Pierre Quémeneur n’est sans doute pas mort en Eure-et-Loir.
24 décembre 2018. Le Parisien : Le témoin surprise ne convainc pas la justice.
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28 décembre 2018. France-Inter : L’éternel retour de l’affaire Seznec, par Corinne Audouin.
3 avril 2019. Europe 1 : Christophe Hondelatte raconte l’Affaire Seznec.
3 avril 2019. Europe 1 : L’Affaire Seznec : 96 ans de mystères et de rebondissements, par Guillaume Perrodeau.
25 juin 2019. Le Point : L’affaire Seznec, près de cent ans d’énigme criminelle, par Valentine Arama.
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* TROIS NOUVEAUX LIVRES SUR L’AFFAIRE SEZNEC
Les fouilles de Morlaix en février 2018 suscitent un regain d’intérêt considérable pour l’affaire Seznec. À tel point qu’en quelques mois, en 2019-2020, paraissent trois nouveaux livres concernant cette affaire :
LE GRAND SECRET, d’Anne-Sophie Martin, aux éditions du Seuil.
L’IMPOSSIBLE INNOCENCE, de Michel Pierre, aux éditions Tallandier.
LES ARCHIVES DU FBI ONT PARLÉ, de Bertrand Vilain, aux éditions Monsieur Brocanteur.
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Présentation des livres par les éditeurs :
Le Grand Secret.
L’Impossible Innocence.
Les Archives du FBI ont parlé.
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14 septembre 2019, dans L’Express, article de Thibaut Solano : Un ultime livre d’Anne-Sophie Martin pour percer "le grand secret".
22 octobre 2019, sur Anachronic Blog. Cinéma. André Cayatte et l’Affaire Seznec.
8 novembre 2019, sur France-Inter, émission Affaires sensibles de Fabrice Drouelle : Seznec, l’erreur du siècle ?
3 décembre 2019, sur le blog Tant que mon coeur bat, articles de Anachronique Val sur deux livres consacrés à l’affaire Seznec.
9 décembre 2019, sur France-Culture, Tewfik Hakem s’entretient avec Michel Pierre, dans le cadre de son émission "Le Réveil culturel".
24 décembre 2019, Vidéo, sur la Chaîne Twitch, Rivenzi raconte l’affaire Seznec.
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21 février 2020 : Création du Blog Affaire Seznec Discussion animé par Claudine Jourdan, qui prend place aux côtés des plus anciens :
Affaire Seznec Investigation de Liliane Langellier.
L’affaire Quéméner-Seznec, de Marc du Ryez.
Affaire de Cadillac de Skeptikos.
L’affaire Seznec revisitée de Seznek.
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3 avril 2020, sur Europe 1, Christophe Hondelatte raconte l’affaire Seznec.
16 avril 2020, dans Le Télégramme. Des archives déclassifiées du FBI relancent l’affaire Seznec, par Gwendal Hameury, à propos du livre de Bertrand Vilain.
28 avril 2020, dans Le Parisien, article de Nora Moreau : Affaire Seznec : la piste d’un escroc américain découverte dans les archives du FBI. Précisions apportées par Bertrand Vilain.
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28 avril 2020, dans Le Figaro, article de Margaux d’Adhémar : La piste d’un escroc américain relance les spéculations.
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12 juin 2020, sur son site "Pour en finir avec l’affaire Seznec", Denis Langlois, ancien avocat de la famille Seznec, publie pour la première fois l’intégralité de la longue note que Guillaume Seznec rédigea en septembre 1924 pour son avocat, Me Marcel Kahn, en vue du procès de Quimper. Il s’agit d’un cahier d’une vingtaine de pages que Seznec portait toujours sur lui afin de le soustraire à la curiosité des gardiens de la prison.
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14 juin 2020, sur le blog Affaire de Cadillac de Skeptikos, un peu d’humour : deux photos de Seznec et Quémeneur dans leur Cadillac devant la gare de Dreux ou de Houdan.
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22 juillet 2020 : L’affaire Seznec a toujours attiré les médiums et les voyants. Dans ce qu’il appelle une enquête médiumnique, le voyant-médium Bruno Moulin-Groleau se penche sur l’affaire Seznec et conclut que Seznec est "intervenu" dans la disparition de Quémeneur. Mais il n’est pas le seul responsable de cette disparition, des complicités existent.
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9 août 2020 : Le quotidien "Libération" publie une interview de Michel Pierre par Thibaut Sardier : "L’affaire Seznec est devenue "irrationnelle".
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17 septembre 2020 : Le comédien Christophe Malavoy, interviewé sur France Info par Élodie Suigo, évoque le film "L’Affaire Seznec" où il jouait le rôle de Guillaume Seznec.
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Décembre 2020. Parution de "Qui a tué Louis Cadiou ?" de Philippe Tranchart (Éditions Librinova). Récit de l’autre grande affaire du Finistère : la mort, peu de temps avant le début de la Guerre de 1914-18, du patron d’une usine travaillant pour le Ministère de la Guerre, affaire jamais totalement élucidée. On y trouve plusieurs protagonistes qui joueront dix ans plus tard un rôle dans l’affaire Seznec, notamment Julien Legrand, ancien maire de Landerneau.
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Janvier 2021. Claudine Jourdan publie aux éditions Le Lys Bleu le livre "Une autre histoire - Pour l’amour de Marie-Jeanne", un roman directement inspiré par l’affaire Seznec.
Mai-Juin 2021. Sur le site de Bretagne Culture Diversité, Bernez Rouz, ancien journaliste, président du Conseil culturel de Bretagne, présente le dossier de l’affaire Seznec.
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3 septembre 2021. Sur le site Affaire Seznec Investigation, commentaire de Liliane Langellier "Quand Bernez Rouz nous résume l’affaire Seznec..."
27 avril 2022. Sur le site "Le Paratonnerre", article "Le cas Seznec - une affaire bretonne". Interview de Michel Pierre.
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28 avril 2022, sur son site affaire-seznec.com, Bertrand Vilain lui répond dans un article : Michel Pierre se trompe.
Le 11 mai 2022, sur ce même site, il lance un appel pour retrouver la liste des passagers des paquebots RMS Berengaria, Mauretania et Aquitania (ligne New-york-Cherbourg) en mai 1923 et vérifier si Léon Turrou qui aurait, selon lui, un lien avec la disparition de Pierre Quémeneur, y figurait.
20 juillet 2022, surEurope 1, Christophe Hondelatte raconte l’affaire Seznec.
4 septembre 2022, sur Radio Classique, Franck Ferrand raconte Le Procès Seznec.
25 décembre 2022. Le documentaire "Guillaume Seznec, une énigme judiciaire" de 55 minutes, réalisé en 2015 par Patrick Schmitt et Pauline Verdu, avec la voix de Tom Novembre, pour Planète +, dans le cadre de la série "Des crimes presque parfaits", peut maintenant être visionné sur You Tube. Il sera également rediffusé le 18 janvier 2023, à 9 heures 26, sur la chaîne Planète + Investigation.
10 avril 2023. Sur son blog affaire-seznec.com, Bertrand Vilain rappelle "Il y a 100 ans, démarrait l’affaire Seznec..."
12 avril 2023
Sur son blog de Médiapart, Nightingale (Liliane Langellier) se demande "À la veille de son centenaire que lire pour mieux comprendre l’affaire Seznec ?"
30 avril 2023. Sur son site " Affaire Seznec Discussion ", dans un article intitulé "L’hypothèse la plus vraisemblable", Claudine Jourdan se penche sur le témoignage de Me Danguy-des-Déserts qui affirme avoir vu Pierre Quémeneur vivant dans la gare de Rennes après sa disparition officielle.
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4 mai 2023, RÉTRO. Pour marquer le centenaire de l’affaire Seznec, le journal "Ouest-France" reprend les articles qu’il a publiés en 1923 lorsqu’il s’appelait "L’Ouest-Eclair". Premier article "Un conseiller général du Finistère aurait été assassiné".
9 mai 2023, sur le Site culturel breton Unidivers . Finistère. L’Affaire Seznec , l’énigme qui passionne depuis 100 ans, par Martine Gatti.
1er mai 2023. Dans la revue "L’Histoire" de mai 2023, sous le titre "L’interminable affaire Seznec", Michel Pierre confirme sa position : Seznec est coupable du meurtre de Quémeneur. La police et la justice ont bien fait leur travail. La Cour d’assises de Quimper a bien jugé. Selon lui, il ne subsiste aucun doute.
12 mai 2023, dans "Ouest-France" , article de Pierrick Baudais : "Affaire Seznec : un accident, de l’or et une disparition... Retour sur ce dossier criminel hors norme". (Pierrick Baudais a également enregistré une vidéo diffusée par plusieurs médias.)
19 mai 2023, sur le site internet de "France 3 Bretagne", article de Stéphane Grammont : Décryptage d’un mystère judiciaire. Affaire Seznec : un siècle de pistes inabouties (Dépêche d’Antoine Agasse - AFP).
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19 mai 2023, dans "Ouest-France" : L’affaire Seznec va bientôt fêter ses cent ans et, si elle vous passionne, votre avis nous intéresse.
19 mai 2023, dans "Paris-Normandie", article : "Et si Guillaume Seznec était coupable ?"
21 mai 2023. Sur son site "Affaire Seznec Investigation", Liliane Langellier relate les derniers jours de Pierre Quémeneur, du 21 mai 1923 à sa disparition. Premier article : "Lundi 23 mai 1923. L’appel téléphonique déclencheur de l’affaire Seznec".
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22 mai 2023. Dans Marianne : "L’affaire Seznec, l’une des plus grandes énigmes judiciaires françaises a 100 ans."
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23 mai 2023, dans " Le Figaro ", article de Stéphane Durand-Souffland : "Affaire Seznec : pour en finir avec cent ans de certitude ?"
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23 mai 2023. Sur le site " Affaire Seznec : une autre histoire ", Claudine Jourdan retrace la façon dont l’affaire Seznec a démarré : "Il y a cent ans".
24 mai 2023, dans Le Télégramme , article de Didier Déniel : "Affaire Seznec : à Plomodiern, une page d’histoire locale difficile à tourner".
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24 mai 2023, dans "Ouest-France", article de Gaëlle Colin : "Cent ans après les faits, l’affaire Seznec fascine autant qu’elle commence à se faire oublier."
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24 mai 2023. Dans "Paris-Match", article de Hakim Mokadem : "Cent ans de l’affaire Seznec : un siècle de mystère judiciaire".
25 mai 2023. Dans Le Parisien , article de Pierre Hardy : "Affaire Seznec : machination policière, secret de famille... cent ans de pistes inabouties".
25 mai 2023. Dans " Le Trégor ", un article de la rédaction de Lannion : "L’affaire Seznec s’est jouée à Plouaret".
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25 mai 2023, dans Le Point , article "Cent ans de l’affaire Seznec : un siècle de pistes inabouties".
25 mai 2023, dans La Montagne , article : "Il y a 100 ans débutait l’affaire Seznec". (AFP)
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25 mai 2023. RTL . Émission de Gillemette Franquet "Affaire Seznec : retour sur l’une des plus grandes énigmes judiciaires du XXe siècle".
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25 mai 2023, dans "20 Minutes" , article de Jérôme Gicquel : "L’affaire Seznec a un siècle et reste toujours un mystère". Sur Internet, cet article est accompagné d’une vidéo : "Les 100 ans d’une énigme judiciaire bretonne".
25 mai 2023, dans " La Croix ", article de Vinciane Joly (avec AFP) : "Affaire Seznec : un siècle d’ombre, de rebondissements et de pistes inabouties".
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25 mai 2023. Sur le site de France Bleu , article d’Ilias Psarianos : "Un siècle après les faits, l’affaire Seznec ne cesse de revenir hanter la justice et la société française".
25 mai 2023.Dans " Le Télégramme " : "L’Affaire Seznec en cinq dates clés", par Emmanuel Saussaye.
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25 mai 2023. Sur le Site 42Mag , article "Affaire Seznec : un siècle après, la lutte pour la réhabilitation continue", par Simon Bornstein.
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26 mai 2023. Dans " Midi Libre ", article de Yanick Philipponnat : "Erreur judiciaire ou coupable de meurtre : 100 ans après, comprendre la toujours mystérieuse affaire Seznec."
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28 mai 2023. Le site " Maville " recense les 15 articles publiés par la rédaction de " Ouest-France " à l’occasion du centenaire de l’affaire Seznec : "100 ans après, découvrir ou redécouvrir ce faits divers Historique".
29 mai 2023. Dans " Ouest-France ", article de Gabriel Muraille : "Je connais le coupable : quand Guillaume Seznec se confiait à "Ouest-France" après 20 ans de bagne."
29 mai 2023. Sur Orange . Vidéo de la rédaction de " Ouest-France " de Morlaix (journalistes : Sarah Humbert et Gaëlle Colin : "Fresque, ancienne prison, fouilles... A Morlaix l’affaire Seznec reste dans les esprits".
30 mai 2023. Dans " Le Télégramme ", article : "Tante France" ou la résonance plozévétienne de l’affaire Seznec." (Le rôle de Françoise Bosser, militante de la Ligue des Droits de l’Homme).
31 mai 2023. Dans " L’Écho Républicain ", Dossier : "Affaire Seznec, 100 ans après : les mystères d’un crime sans cadavre impliquant Dreux et Houdan" (interviews de Liliane Langellier, Rémi Coutin et Yves Boisset).
1er juin 2023. Sur le Site " affaire-seznec.com ", article de Bertrand Vilain : "Il y a 100 ans démarrait l’affaire Seznec... un siècle d’égarements".
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20 juillet 2023. Dans une vidéo de Paris-Normandie , interview d’Anne-Sophie Martin "L’affaire Senec : Saura-t-on un jour la vérité ?" par Philippe Dufresne.
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1er septembre 2023. Dans La Presse d’Armor , article de Magali Lelchat : "Affaire Seznec : ce manoir breton (Traou-Nez) a-t-il livré tous ses secrets ?"
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24 octobre 2023. Ouest-France publie un ensemble de trois articles de Léa Coupau dont "Pierre Quémeneur a-t-il été tué dans le manoir breton de Plourivo ?"
14 novembre 2023. Europe 1 met en ligne le podcast de l’émission "Hondelatte raconte l’affaire Seznec".
12 décembre 2023. Le site "L’Affaire Seznec revisitée" associe l’affaire Seznec et l’affaire Cadiou et devient affaire-cadiou-seznec.fr.
5 janvier 2024. Philippe Dufresne, journaliste à "Paris-Normandie" publie un livre " Du sang sur le volant " dans lequel il évoque les grandes affaires judiciaires où la voiture a été au cœur de l’action, notamment la Cadillac Type 57 de Guillaume Seznec.
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12 février 2024. Dans "Ouest-France", article de Joël Bigorgne "À Plomodiern, l’ombre de Seznec plane encore.
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28 février 2024. Le site Affaire Seznec Discussion animé par Claudine Jourdan relève que dans la valise de Quémeneur retrouvée dans la gare du Havre après sa disparition, la police a trouvé une chemise et deux paires de chaussettes "paraissant avoir été portées". Cela établirait que Quémeneur n’a pas été tué le 25 mai 1923 par Seznec, comme le soutenait l’accusation, mais qu’il est décédé plus tard dans des conditions non élucidées.
1er mars 2024. Sur son site Affaire Seznec Investigation, Liliane Langellier, persuadée de la culpabilité de Seznec, réplique "Qu’est-ce qui prouve que c’est Quémeneur qui a sali les chaussettes et la chemise ?"
16 avril 2024. Article dans "Ouest-France" :
Après 18 mois de travaux, la Maison de l’Estuaire (l’ancienne propriété de Pierre Quémeneur), à Plourivo, est prête pour retrouver le public.Juillet 2024. Publication de " Tourmente sur la Cour d’Assises du Finistère " par Annick Le Douget. Un important chapitre est consacré à l’affaire Seznec : L’extraordinaire odyssée de "l’Affaire Seznec".
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5 septembre 2024. Sur Tébéo et Tébésud (chaînes du "Télégramme") : L’affaire Seznec un siècle de rebondissements.
2 octobre 2024, à Lesneven (au Kafé Brezhoney, salle de l’Atelier), conférence de Bernez Rouz "100 ans de l’affaire Seznec", organisée par Ti ar Vro Leon.
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CENTENAIRE DU PROCÈS DE SEZNEC DEVANT LA COUR D’ASSISES DE QUIMPER
19 octobre 2024, sur le site Actu.fr : Histoire. Affaire Seznec : 100 ans après le procès de Quimper, le dossier reste brûlant, par Matthieu Gain.
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19 octobre 2024, dans Ouest-France : "Il a eu un procès juste et équitable" : en Bretagne, une ancienne greffière, Annick Le Douget, enquête sur Seznec. Article de Pierre Fontanier.
22 octobre 2024, sur le site Actu.fr. Histoire : Le documentaire de Pierre-François Lebrun retrace "La Fabrique" de l’affaire Seznec", article de Martine de Saint-Jan.
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22 octobre 2024, dans Le Télégramme : L’affaire Seznec, 100 ans de passions et de déraison, par Thierry Charpentier.
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24 octobre 2024, le documentaire de Pierre-François Lebrun est diffusé sur FR3 Bretagne. Il peut être visionné en replay.
24 octobre 2024, dans Ouest-France, article de Pierrick Baudais : "Affaire Seznec : une vérité judiciaire sans cesse contestée".
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25 octobre 2024. Sur France Bleu Armorique : Cent ans après, Me Denis Langlois présente une nouvelle demande en révision du procès, par Aurélie Lagain.
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26 octobre 2024. Sur France 3 Centre Val de Loire, "Affaire Seznec : l’impressionnante collection d’une ancienne journaliste, Liliane Langellier, travaillant sur l’affaire depuis plus de 30 ans". À l’occasion du centenaire du procès de Guillaume Seznec, elle publie sur son blog "Seznecinvestigation.over-blog.com" de nombreuses informations. Même chose sur les blogs de Bertrand Vilain (affaire-seznec.com) et Claudine Jourdan (belair.over-blog.com). Ces trois blogs sont les plus actifs. Un quatrième "affairedecadillac.wordpress.com" animé par Skeptikos est plus sporadique.
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29 octobre 2024. Sur le blog affaire-seznec.com : "Cinq scellés de la valise de Quéméneur trouvée au Havre"", par Bertrand Vilain.
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1er novembre 2024. Sur le blog Affaire Seznec Discussion, article de Claudine Jourdan : "Qui a été complice de qui ? Les trajectoires de trois Morlaisiens"
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4 novembre 2024, Sur France 3 Régions-France Info "Affaire Seznec. Il y a 100 ans, le 4 novembre 1924, la justice condamnait Guillaume Seznec aux travaux forcés à perpétuité", par Séverine Breton.
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9 novembre 2024, article dans La Presse d’Armor : "En Bretagne, 100 ans de doutes pour un crime sans cadavre..." par Magali Lelchat.
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16 novembre 2024. Sur le site "Affaire de Cadillac", Skeptikos émet une nouvelle hypothèse en ce qui concerne l’identité de Charly, contact de Quémeneur à Paris.
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DOCUMENTS
12 juin 2020
Document inédit :
Pour la première fois, à la demande de plusieurs passionnés de l’affaire Seznec, Denis Langlois publie l’intégralité de la longue note que Guillaume Seznec rédigea en septembre 1924 pour son avocat, Me Marcel Kahn, en vue du procès de Quimper. Il s’agit d’un cahier d’une vingtaine de pages que Seznec portait toujours sur lui afin de le soustraire à la curiosité des gardiens de la prison. Le style de Seznec a été conservé :
"Monsieur Quéméneur a quitté Landerneau le 24 mai pour se rendre à Rennes où il devait rester m’attendre à l’Hôtel Parisien dans cette ville, chose qui n’a été entendue que le 23 mai, car à notre séparation le 22 à Landerneau M. Quéméneur devait aller directement à Paris par le train où il m’aurait attendu et moi j’aurais fait la route seul avec la voiture Cadillac. Ce n’est donc qu’après notre séparation que Quéméneur change d’idée, prétendant avoir des affaires personnelles à Rennes et qu’il m’attendrait le 24 à l’Hôtel Parisien.
Mais mon départ de Morlaix a été retardé par suite d’avaries la veille avec la voiture entre Landerneau et Morlaix. Alors, quand Quéméneur a vu que l’heure du rendez-vous était passée, il a téléphoné chez moi vers 4 heures de l’après-midi pour demander si j’étais parti. Ma femme lui a répondu que j’avais quitté Morlaix vers 10 heures et demie à 11 heures et que je ne devrais pas tarder à arriver. Mais, grâce à es nombreuses difficultés, je ne suis arrivé dans cette ville que vers 7 heures ou 7 heures et demie du soir avec la Cadillac en question qui est de 7 places et 36 chevaux et non de 60 chevaux. Monsieur Quéméneur n’avait pas pu prévoir un petit séjour à Paris, puisqu’il prévoyait tout au contraire un voyage minimum d’un mois, du moment qu’il disait s’engager à livrer le complément de voitures pour fin juin. Melle Quéméneur dit que son frère ne lui avait laissé pour ses dépenses que quelques centaines de francs, mais je vous ferais remarquer que quelques centaines de francs, si seulement c’était vrai, pouvait encore aller loin, surtout étant seule avec sa bonne et ayant toutes les matières premières de leur jardin. En outre, Mr Quéméneur n’ignorait pas que, si sa sœur se serait trouvée au dépourvu, elle aurait su où en trouver car elle n’était pas non plus sans argent. Ayant besoin lui-même d’une forte somme, il ne voulait pas non plus lui en laisser de trop. Maintenant il était fort libre de raconter à sa famille et à sa sœur tout ce qu’il voulait, même de leur dire que l’occasion qu’il avait trouvée venait de moi, c’était son affaire qui le regardait seul.
Le 4 juin Melle Quéméneur est venue me voir à Morlaix à un moment où j’étais prêt à partir pour prendre le train de 3 heures 35 pour Saint-Brieuc. Melle Quéméneur, en rentrant après m’avoir dit bonjour, me fait signe de rentrer de côté, vu qu’elle voyait que j’étais préparé pour aller en voyage et ne voulait pas me causer de son frère en présence de Me Dejagher qui se prononce Dejagre. Je la fait entrer dans la salle à manger et elle me demande si je n’avais de nouvelles de son frère. Je lui ai répondu que non. Je lui demande à mon tour qu’est-ce qu’il devenait, elle me répond qu’elle n’avait pas non plus de nouvelles et qu’elle était inquiète à son sujet. Je n’ai certainement pu que l’encourager, mais pas de la manière qu’elle le prétend. J’étais certainement loin de penser en ce moment à une disparition. J’ai été obligé de prendre congé avec elle en la recommandant à ma femme qui ne la connaissait pas encore, vu que mon train pour St-Brieuc me pressait. Je pars donc en compagnie de Mr Dejagre et en cours de route je lui ai fait part de la promesse de vente que j’avais faite avec Quéméneur de la propriété de Traon-ar-nez et je lui ai dit comment nous avions traité et encore Mr Dejagre m’avait demandé si je ne m’étais pas renseigné au bureau des hypothèques de Guingamp s’il n’y avait pas d’inscriptions sur cette propriété. Je lui ai répondu que je ne croyais pas avoir rien à craindre à ce sujet, vu que Quéméneur était solvable.
Pour que Quéméneur puisse se rendre chez Ackermann, cela lui aurait été assez difficile, car moi-même en lui donnant l’adresse je lui ai mis rue de l’Asile à Paris au lieu de rue de l’Asile à Popincourt, ne me souvenant pas exactement le nom de la rue, mais je savais moi-même où il habitait, ayant déjà été chez lui.
Ce que je puis bien affirmer, c’est que Quéméneur dans la soirée du 25 mai m’a quitté en cours de route pour prendre le train prétendait-il pour arriver plus sûrement à Paris pour le rendez-vous, craignant comme de juste que l’automobile Cadillac qui n’avait que panne sur panne finisse par caler définitivement, et en plus avant de me quitter il m’avait bien recommandé que, si je me voyais l’impossibilité de me rendre ou si je prévoyais que le mauvais état de la voiture la rendait invendable, de retourner avec à Morlaix et de la faire réparer immédiatement par le mécanicien qui était en ce moment à mon service et que, s’il aurait eu besoin de moi soit pour me rendre seul à Paris ou pour amener la voiture de Lesneven, il m’aurait soit téléphoné ou télégraphié. N’ayant donc rien reçu, je n’avais pas à me préoccuper, vu que je n’étais pas associé et pensant peut-être qu’il avait changé d’idée ou il voulait s’occuper de son affaire tout seul. Je ne puis préciser au juste les détails de l’affaire que Quéméneur entreprenait, puisque je ne la connaissais que par les vagues renseignements que Quéméneur lui-même avait pu me donner.
Si j’ai dit Chardy ou Cherdy ce que je n’ai pas précisé parce que je m’imaginais que c’était un nom de ce genre. Ce serait simplement pour vouloir faciliter les recherches. C’est de même pour les adresses que j’ai dû donner. Je répète que je n’étais nullement associé à Quéméneur pour cette affaire, je serais devenu intéressé par la suite peut-être. Il est vrai aussi que Quéméneur m’avait dit que pour des raisons de convenance politique il n’aurait pas voulu qu’on sache qu’il s’occupait d’une affaire de ce genre. Sans doute que ce devait être pour faire sa première livraison qu’il apportait un véhicule qui lui appartenait déjà ; d’ailleurs il est prouvé par l’arrangement qui était entre Quéméneur et moi, qui figure sur l’acte d’accusation mot à mot que Quéméneur était devenu propriétaire de cette voiture par le gage que je lui avais donné au moment où il m’avait versé la somme de 15000 francs et cependant je vous prie de porter votre intention sur l’injustice qui existe à mon égard sur la décision du tribunal de commerce. Pouliquen beau-frère à Mr Quéméneur m’a poursuivi auprès du Tribunal de Commerce de Morlaix en remboursement de cette somme de 15000 francs où j’avais mis en gage ma voiture. Comme le délai du remboursement de la somme était passé il était devenu propriétaire pour la somme indiquée malgré cet engagement de part et d’autre, n’ayant aucune preuve à montrer j’ai été condamné à rembourser aux héritiers Quéméneur la somme de 15000 francs, soi-disant qu’on ne trouvait aucune trace de notre arrangement et aujourd’hui ils viennent dire sur l’acte d’accusation comment Quéméneur était devenu acquéreur de la Cadillac et en plus il figure une preuve de plus, puisque Quéméneur cherchait de tout côté à la vendre, ce qui était son droit. Il serait donc à faire reconnaître que moi en ce moment je ne lui devais rien.
Le 10 juin moi-même j’ai accompagné Pouliquen et Louis Quéméneur à Rennes sur leur demande.
Je n’ai aucune connaissance de ce qui pouvait appeler Quéméneur au Havre, rien dire d’exact de ce je pouvais savoir et de ce que je pouvais me rappeler. Ce que je puis dire que s’il y a eu crime (souligné par Seznec), ce n’est pas par moi. Je n’ai jamais sali les mains ni avec lui ni avec d’autre. Je dis si il y a eu crime, car rien rien ne le certifie, puisqu’il n’y a pas de cadavre, il peut y avoir toute sorte de manière à disparaître.
II
Je n’ai jamais voulu annoter quoique ce soit sur le carnet de Mr Quéméneur qui n’a d’ailleurs jamais été entre mes mains, l’expertise a certainement mal interprété mon écriture. Si j’ai dit qu’il m’avait quitté à Dreux, c’est parce que je me croyais absolument dans cette ville et ce n’est que quand je me suis rendu sur les lieux que j’ai bien reconnu tout de suite que je n’avais jamais été à cette gare et que je ne m’y reconnaissais pas et ce n’est que, quand je me suis rendu à Houdan, j’ai reconnu à l’instant même que c’était bien dans cet endroit que j’avais quitté Quéméneur le 25 mai au soir. Et aussitôt j’ai reconnu également l’Hôtel du Plat d’étain où nous avons mangé, ainsi que le quincaillier qui m’avait vendu une lanterne arrière.
Mais je dis bien que je me suis rendu chez ce quincaillier à huit heures et quart ou huit heures et demie au plus tard et j’ai laissé Quéméneur en face de l’hôtel de la gare à neuf heures et quart ou neuf heures et demie au plus tard et j’ai continué seul la route de La Queue les Yvelines ; ce qui est d’ailleurs reconnu que je me trouvais à quelques distances d’Houdan à quelque peu d’intervalle à faire une réparation et le témoin précise que j’étais seul en ce moment et même il m’aurait demandé si je n’avais pas besoin d’un coup de main et c’est tout juste s’il commençait à faire nuit en ce moment.
Inutile donc que je vous répète que je ne pouvais pas être dans la cour de la gare plus tard que 9 heures et demie. La thèse de l’accusation n’est pas du tout confirmée par les époux Jeangirard qui disent se mettre à table vers 8 heures et restent environ une demi-heure, mais ils ajoutent qu’ils n’affirment pas avoir fini de manger à notre arrivée.
Quant aux époux Piau, leur déclaration est entièrement ignoble quand ils viennent affirmer nous avoir reconnus dans la voiture par derrière malgré la capote levée et avec les rideaux de côté en place. Pour Garnier c’est également une fausseté quand il vient dire avoir reconnu Quéméneur, une personne qu’il n’avait jamais vue que par la photographie avec la police mobile dans une voiture fermée et d’après lui la nuit, et moi qui d’après ses dires aurais descendu, il me voit aujourd’hui en personne il ne me reconnaîtrait pas. Deuxièmement il déclare encore que nous avions demandé à haute voix la route de Paris. Alors que son camarade Nouvion qui était avec lui vient affirmer qu’aucun de nous n’avait adressé la parole. Il est donc certain que ces témoins sont faux ou ils se trompent de véhicule.
Vous noterez aussi que tous ces témoins n’ont précisé aucune date, ils disent simplement vers la fin de mai et ils ajoutent que journellement il y avait des automobilistes qui se trompaient et qui arrivaient dans la cour de la gare à toute vitesse. Je puis vous dire que pour moi ce n’est pas le cas, car je connaissais parfaitement la route que j’avais à prendre. Je puis donc affirmer que ces témoins s’ils croient dire vrai qu’ils se trompent de véhicule. Et que si Quéméneur a pris le train à Dreux il a pu soit prendre cette direction par le train ou par tout autre moyen pour prendre le train pour Paris.
Monsieur Quéméneur en me quittant a emporté sa valise, quoique la thèse d’accusation vient dire que Melle Conogan avait vu cette valise dans la voiture dans la cour de l’hôtel à La Queue les Yvelines, ce qui est absolument faux, car cette demoiselle a dit simplement qu’elle avait vu une valise dans la voiture mais qu’elle ne pouvait spécifier ni grandeur ni forme, ce qu’elle pouvait dire c’est qu’elle était d’une couleur rougeâtre dans le genre de la valise du disparu, or ma petite valise n’est distincte de celle de Quéméneur que d’une très petite nuance qu’elle pouvait très bien les confondre surtout 7 ou 8 mois après sinon davantage.
Je ne me suis pas du tout reposé dans cet endroit, je me serais plutôt beaucoup fatigué pour faire la réparation de 3 pneus comme je l’ai fait. Seuls ceux qui ont des voitures Cadillac avec roues d’origine peuvent imaginer le travail que j’ai dû avoir, d’avoir travaillé de 8 heures du matin jusqu’à midi sans discontinuer. Je me reposais plutôt quand j’étais au volant. J’avais eu avant à 4 ou 5 kilomètres au-delà de La Queue Les Yvelines une autre crevaison à la roue arrière gauche et c’est là, vu que je n’avais plus aucun moyen de réparation et me sentant pas encore très loin d’un village que j’avais passé, ce qui m’avait décidé à faire demi tour et d’essayer de rejoindre ce village à plat où je comptais trouver asile et aussi par la suite trouver peut-être des pneus de rechange ou du moins de quoi réparer ; je vous dirais que je ne connaissais pas l’importance de cet endroit, mais à peine ai-je fait quelques centaines de mètres que le pneu part avec la jante. J’étais donc tenu de rouler directement sur la roue si je voulais continuer ou de ne plus bouger et je crois que la dernière méthode était la meilleure, car il y aurait longtemps que j’aurais fini mon trajet que je n’aurais plus eu de roue surtout avec une voiture de ce poids.
Je n’avais dans ce cas qu’à attendre qu’une voiture ou camion passe qui aurait pu me prêter un cric un instant. En attendant donc, dès que le jour me l’a permis, je me suis mis à faire une réparation sommaire. Or quand une camionnette du garage Renault ou représentant cette marque a passé il n’y avait plus qu’à mettre la jante en place qui n’avait donc pas retardé beaucoup l’automobiliste et, malgré toutes mes insistances pour faire appeler cet automobiliste, on ne l’a pas fait venir. Ce pourquoi je dis que c’était un employé de cette maison, c’est parce que à mon retour à quelques centaines de mètres de Dreux, peut-être même à un kilomètre, ce même automobiliste m’avait repassé alors que j’étais encore arrêté avec des ennuis de moteur et il a également stoppé pour me demander si je n’avais pas besoin d’un coup de main et que si j’avais besoin de réparation je n’avais qu’à aller au garage Renault qui était son patron. Cette camionnette c’était une Dodge.
C’est dans l’endroit où j’avais eu recours à un cric que j’avais également pris un bidon d’essence à un autre, mais ce n’était pas du tout que j’étais en panne d’essence, c’est par exemple dans la crainte de le devenir, car j’avais beaucoup gaspillé par mes ennuis fréquents et je ne tenais pas à en créer d’autres de ce côté. Mais la réparation n’était que de fortune, je continue vers La Queue les Yvelines et en effet encore à quelques distances de ce village j’ai crevé à nouveau, mais la fuite n’étant pas très forte, je réussissais de faire quelques centaines de mètres sans regonfler, mais à force de gonfler et de regonfler cela a fini par ne plus tenir du tout.
Je suis donc arrivé à l’hôtel de La Queue les Yvelines à plat à force de précaution : vous remarquerez donc le temps que j’ai mis pour faire 4 ou 5 kilomètres, puisque je suis parti à 5 heures environ et arrivé dans la cour de l’hôtel à 8 heures ou 8 heures 1/2. Dans cette localité je me suis donc débrouillé à trouver le nécessaire pour la réparation, quoiqu’il n’y avait pas de garage. Je vous répète que, quand j’ai demandé un bidon d’essence sur la route au-delà de La Queue les Yvelines, ce n’est pas que j’étais en panne d’essence, mais je craignais qu’un autre ennui m’arrive de ce côté, sachant le gaspillage que je faisais surtout avec les difficultés que j’éprouvais à chaque instant et d’ailleurs qu’est-ce qu’un bidon de 5 litres d’essence représentait pour un moteur de cette importance et en mauvais état ? Cette quantité ne représente rien dans un tel réservoir, surtout avec un réservoir à aspiration par pompe où les tuyautages avaient plus ou moins de fuites et pour avoir marché de 5 heures 1/2 à 8 heures. Car vous pouvez comprendre que, pendant que je gonflais, je ne stoppais le moteur que le moins souvent possible, car il n’était pas facile à remettre en marche.
III
Quant à la journée du 13 juin je me trouvais à Brest et non au Havre ou je déclare et certifie n’avoir jamais mis les pieds, et certainement plusieurs à Brest pourraient fournir la preuve s’ils osaient ou s’ils se souvenaient. Je suis bien parti de Morlaix pour Treguier le 12 juin pour essayer de faire embaucher mon camion pour le transport de pommes de terre et, si j’ai abandonné ma voiture dans le verger de la veuve Jacob, ce n’est certainement pas avec l’idée de ne pas pouvoir me rendre à Plouaret avec, car il n’y a que descendre, mais je prévoyais qu’arriver sur plat en plein bourg que je reste en panne définitive avec une voiture non déclarée à la régie et dépourvue de carte grise et je n’étais pas sans le savoir que cela allait chercher très loin. J’aimais mieux m’arrêter à temps pour éviter toutes surprises et descendre à pied, croyant peut-être trouver le nécessaire pour une réparation sommaire. Je me suis occupé à trouver ce qui me fallait. Voilà pourquoi je suis allé directement chez un petit garagiste ou plutôt marchand de vélos à ce sujet où je n’ai pas trouvé ce qui me fallait et, comme je n’avais pas de train pour m’en retourner à Morlaix ce soir-là, j’ai trouvé plus prudent d’aller directement à St-Brieuc où je croyais être plus certain de trouver le nécessaire.
J’avais pris un aller et retour de Plouaret à St-Brieuc et s’ils avaient voulu faire les recherches à ce sujet, ils auraient bien trouvé la preuve dans cette ville. J’ai trouvé ce qui me fallait pour ma réparation et j’ai couché dans un hôtel il me semble aux environs du centre et j’ai dit qu’en allant sur les lieux je l’aurais sans doute reconnu, mais la justice s’est abstenue de crainte que je prouve que mes dires étaient véridiques. Quoique cependant pour des points moins importants j’ai été transféré sur les lieux.
Dans la nuit l’idée me vient que j’avais d’aller à Brest le 13, alors je prends l’omnibus qui se rend à Brest à 10 heures et dans cette ville je sais avoir tranché ce jour-là des affaires commerciales autres que celle de Métais qui vous affirme m’avoir vu entre la date du 10 et du 15 juin. Or je n’ai pu avoir été aucun autre jour. En plus il y aurait lieu de demander à Métais de voir son carnet de note, car je me trompe beaucoup s’il n’avait pas inscrit la date de notre rendez-vous sur son carnet. J’ai également dû percevoir quelques fonds ce jour, mais je ne me rappelle pas pour le moment avec qui.
Ce qui suit pourra encore prouver que je n’ai pas pu aller au Havre dans la journée du 13 juin, puisque le 14 les Jacob viennent préciser qu’au moment où l’express de Paris-Lannion passait j’étais chez elle. or j’étais déjà dans la ferme depuis un moment, vu que j’avais toutes mes réparations terminées prêt à partir et que c’est le seul train qui pouvait me ramener de Paris, puisque le rapide de Paris-Brest ne s’arrête pas dans cette localité, surtout que la veuve Jacob affirme qu’elle ne se trompait pas d’heure, qu’il était bien 7 heures, vu que le train de Lannion passait au moment où je me trouvais dans sa maison. Ce qui prouve encore en plus que les Gadois se sont trompés, d’ailleurs ils ne disent pas m’avoir reconnu formellement. Je vous ferais en outre remarquer qu’il faut au moins 1 heure ou 3/4 d’heure pour venir de la gare à cette ferme, surtout avec un colis du poids qu’ils prétendent, si même on peut faire le trajet avec. Je ne connais pas au juste son poids, mais il me semble un colis assez difficile à porter. Mais à cela moi je prétends avoir même quitté cette ferme bien avant 7 heures puisque j’étais à Morlaix à 8 heures et, si je suis allé en bicyclette ce jour prendre ma voiture, c’est de façon à arriver de bonne heure à Morlaix, toujours parce que ma voiture n’était pas déclarée ni munie de carte grise. Je n’ai donc pu aller au Havre le 13 juin puisque j’étais chez la veuve Jacob le 14 avant l’arrivée du train même à la gare de Plouaret. C’est également bien prouvé que j’étais bien avant midi à Morlaix, puisque j’ai eu la visite de Mr Le Gall huissier vers 10 heures.
Le 13 au soir j’ai couché chez moi dans la chambre à dormir, pour laquelle raison ma femme et la bonne qui n’avaient pas vu que j’avais passé la nuit se demandaient comment ce lit se trouvait démoli. Je les ai laissées sans leur donner aucune explication et vous remarquerez que, malgré le témoignage de Mr Bienvenue qui était en ma faveur, vu qu’il venait affirmer que j’étais chez lui le 14 à 8 heures du matin, ce qui venait prouver que j’étais obligé d’avoir quitté cette ferme à Plouaret avant 7 heures pour être à St-Brieuc à huit heures, j’ai fait tous mes efforts pour le combattre, car je voulais simplement faire connaître la vérité.
Le 20 juin pas plus que le 13, je n’ai pas été au Havre. Comment l’accusation peut-elle croire que je serais allé au Havre le 20 avec la valise de Quéméneur puisque déjà le 13 d’après les témoins j’aurais transporté cette valise au Havre et elle n’aurait été découverte que le 20 dans cette ville ? Où aurais-je pu la mettre pour attendre cette date ? Ou peut-être d’après eux j’aurais été assez imprudent pour me balader avec cette valise, si je m’étais surtout trouvé dans les conditions qu’ils le prétendent. Pour les deux témoins qui prétendent m’avoir vu au Havre le 20 ils ne se trompent pas mais sont absolument faux.
Même le juge d’instruction de Morlaix l’a bien reconnu de lui-même. Quand il vient me dire qu’il était inutile de faire tant de recherches pour le témoin que vous prétendez avoir voyagé avec vous le 20 de St-Brieuc à Morlaix, car votre voyage du 20 n’est pas du tout prouvé, je ne porte pas grande importance à ces deux témoins et cela ne fera que retarder votre affaire et vous ne passerez pas à la session d’avril et, dans le contraire si vous renoncez à ces recherches, ce sera sûrement prêt pour alors. Voilà dans quelle condition j’ai renoncé à ces recherches.
En effet Mr le juge d’instruction reconnaissait bien leur fausseté quand Desknuydt vient affirmer plusieurs mois après m’avoir vu au Havre à la date du 20 portant en mains 2 valises qu’il reconnaissait absolument, vêtu d’un costume gris très usagé même les bordures démolies avec lunettes noires et le même chapeau que je portais à l’instruction. Je lui ai fait remarquer premièrement que je ne possède aucun costume de cette nuance ni bon ni mauvais, deuxièmement je ne porte jamais ni de lunettes ni de conserves et troisièmement le chapeau que je portais ne m’appartenait pas, qu’on me l’avait donné à la Sûreté générale à Paris et que je n’avais aucun de cette forme et en plus le témoin dit avoir reconnu tous ces détails en moins d’une minute de temps, seulement pour m’avoir vu passer. Quant à Lesbas il vient dire 7 ou 8 mois après m’avoir vu aussi, mais je ne portais pas de lunettes, rien qu’une seule valise et vêtu d’un costume noir ; vous remarquerez également que ces 2 témoins m’ont vu à quelques minutes d’intervalle et en plus vous porterez votre intention que Lesbas a déclaré qu’il est venu témoigner parce que Desknuydt est allé le trouver pour qu’il vienne.
IV
Si j’ai demandé 15000 francs à Quéméneur le 15 octobre 1922, ce n’est pas que je ne pouvais pas réaliser cette somme puisque je mettais sous caution plus que la valeur entre ses mains en donnant comme garantie ma voiture. Si plus tard je devenais encore sous le coup d’une saisie au mois de mai 1923 c’est encore pour un jugement rendu en faux contre moi, vu que le tribunal de commerce de Morlaix a compris comme titre un marché qui était discuté. Ce n’est donc pas un titre d’ailleurs, la cassation le démontrera. En plus Mr Croissant qui m’empêchait inutilement d’un autre côté de percevoir la somme de 25000 francs qui me revenait de la vente d’un immeuble, ce qui ne facilitait pas non plus mes opérations.
Non seulement que les postiers du n°3 avaient tout d’abord dit que la lettre recommandée avait été réclamée le 26 et non le 2, mais ils m’ont été présentés tous les 3 ensemble à la Sûreté générale, mais au lieu de dire qu’ils me connaissaient pour être celui qui avait été réclamer la lettre, ils ont répondu spontanément ensemble : ce n’est pas lui, et même en faisant un drôle de geste et gesticulant fortement la tête. Je n’ai jamais voulu prétendre que j’étais à une autre date que le 2 juin à Paris, car j’ai tout de suite déclaré le motif de mon déplacement et en indiquant Mr Gautier qui pouvait le prouver.
J’ignore par exemple si la valise de Quéméneur est tachée de sang et certainement que cette valise n’a pas été expertisée à son départ de Landerneau et en plus, s’il y aurait un meurtre dans l’auto, elle aurait été sûrement souillée de sang, ce qui n’est pas le cas. Quant au bidon d’essence, personne n’a jamais dit qu’il était taché de sang humain. Si seulement sang il y avait, quoique il se peut qu’en s’écorchant même la main cela aurait pu se produire, et de quand était cette tache tout le monde ignore ou peut-être encore une tache rougeâtre qui paraissait être du sang. Comme par exemple sur le chapeau que je portais et qui cependant a été reconnu que ce n’était pas une tache de sang. Tous les vêtements que j’avais sur moi ont été trouvés. Je portais le costume que j’avais à l’instruction en plus un paletot bleu et un veston marron dont je me servais pour les réparations au moment de mes pannes. Quant au vieux pardessus qu’ils ont trouvé chez moi avec la doublure déchirée, je ne l’avais pas puisque je n’avais aucun ce jour-là, il se peut très bien qu’il se trouve une légère tache de sang sur le col, car je ne suis pas exempt de n’avoir jamais saigné de ma vie.
Si j’avais remarqué quand j’aurais oublié mon cric sur la route, je ne l’aurais pas perdu, car c’était pour moi un outil indispensable, surtout aménagé de pneus desséchés et en si mauvais état, et même si j’aurais eu recours à un poids quelconque comme va prétendre l’accusation, j’aurais bien trouvé soit un caillou ou tout autre objet avec la pesanteur et je n’aurais pas été me démunir d’un outil aussi précieux. Cette thèse d’ailleurs ne peut ressembler à personne à une vérité, car n’importe quel lacet soit même en fer aurait fini par se ronger, casser ou pourrir dans l’eau ou encore le corps aurait cédé et il serait toujours venu à la surface depuis longtemps. En plus pour aller faire cette disparition dans la Seine il aurait fallu rentrer dans Paris et passer les octrois. Ce qui me paraît encore infaisable et que personne n’oserait entreprendre un travail de ce genre.
La consommation d’essence n’est pas du tout anormale, il faut s’en être servi pour le savoir, d’ailleurs toutes ces voitures dépensent un minimum de 25 ou 30 litres aux 100 kilomètres, quand ce n’est pas 35 sans qu’elle ne soit d’une force de 60 chevaux comme veut dire l’accusation et je vous ajouterais encore en plus que la voiture n’était pas en état de marche normale. Prenez si vous voulez comme exemple le trajet de Landerneau à Morlaix, j’ai mis 50 litres à Landerneau et 45 litres à Morlaix = 95 litres, si donc le réservoir ne contenait que 75 litres. Comme dit l’accusation j’aurais donc dépensé 20 litres pour faire 40 kilomètres, ce qui ferait 50 litres aux 100 kilomètres, mais je suis persuadé que le réservoir contient plutôt 80 litres. Evidemment que les 50 litres que j’aurais mis à La Queue les Yvelines n’auraient pas rempli un réservoir de 80 litres quand même il y aurait eu 15 à 20 litres dedans, mais vous pouvez contrôler ma consommation d’essence en allant qui est de 50 litres à Landerneau, 45 à Morlaix et 60 à Vitré. Je répète donc 50+45+60 =155 litres, le trajet parcouru est environ de 530 à 540 kilomètres, admettons même à 530 kilomètres parcourus et qu’il ne reste plus une goutte dans le réservoir, cela me ferait encore 28 ou 29 litres aux 100 kilomètres, ce qui vous prouve donc que la consommation n’était pas anormale malgré la mauvaise marche de la voiture.
Le témoignage de Legrand représentant de commerce qui prétend me reconnaître pour avoir voyagé avec lui de Rouen au Havre se trompe sûrement d’ailleurs. La personne qui était avec lui ce jour-là n’avait pas du tout mon signalement, puisqu’il dit me reconnaître surtout parce qu’il avait son œil droit plus petit que le gauche et porteur d’une valise conforme à celle de Quéméneur. Or, je n’ai jamais remarqué en me regardant dans la glace que je pouvais avoir un œil plus petit l’un que l’autre et personne ne me l’a non plus signalé ; mais je vous ferais cependant remarquer qu’au moment où on m’a photographié à Paris le soleil me donnait sur la figure et j’ai dû fermer un peu l’œil. Il aurait donc pu voir ma photographie avec la Secrète, mais ne m’avait jamais vu en personne.
Il peut être également prouvé que j’ai quitté ma voiture de la ferme de Lanvain sans aucun colis ni valise et partout ceux qui m’ont vu à Plouaret ne peuvent non plus dire que j’étais porteur d’une valise. Quant à son compagnon de voyage il a également déclaré pour la seconde confrontation, quand on lui a demandé s’il me connaissait, il a répondu moins bien cependant que la première fois. Notez cette réponse, Mr le juge d’instruction n’a pas voulu noter cette parole sur son rapport. Cependant c’est exact, je l’ai d’ailleurs dit immédiatement à Mr Le Hire qui l’a également compris comme moi. J’ai omis de vous dire que Legrand a également déclaré que la personne qui a voyagé avec lui ne portait pas de faux col, or je ne voyage jamais sans faux col et encore ceux de Plouaret peuvent le préciser que je l’avais ce jour-là.
Pour la machine à écrire, je ne l’ai jamais vue avant qu’on me l’ait présentée à l’instruction et, en admettant que j’aurais eu besoin d’une machine à écrire, j’en avais une à ma disposition, que j’avais prêtée à Mr Duchêne. J’aurais été donc quitté d’en acheter surtout que je n’avais nulle intention d’en faire le commerce. Inutile de vous dire que l’endroit où on m’a signalé avoir découvert cette machine était libre à tout le monde et sans aucune fermeture et même mes employés pourraient peut-être attester qu’ils fréquentaient très souvent ce grenier et qu’ils n’ont jamais vu de machine à écrire. Sûrement donc cette machine, si du moins on l’a trouvée dans cet endroit, a été amenée après mon arrestation, car avant elle n’y était pas, c’est encore un coup de vengeance.
V
Ce qui vous prouve que l’acte n’est pas faux puisqu’il se trouvait dans le portefeuille même de Quéméneur, alors que moi je n’ai pu avoir vu Quéméneur depuis le 25 mai. Or il est bien prouvé que Quéméneur circulait toujours le 26, 27, 29 et le 30 mai, car il n’est pas admissible que tout ce monde ait eu des visions fausses si réellement il n’aurait pas existé.
Premièrement Mr Danguy de Désert dont Mr le Procureur de Morlaix faisait allusion dans son rapport qu’il a envoyé à Rennes dans les termes suivants : Il ne peut pas être vrai que Mr Le Her ait pu voir Mr Quéméneur à Paris le 26 à 6 h 30 du soir puisque Mr Danguy de Désert l’a vu à Rennes dans l’après-midi. Mais je vous ferais remarquer que Danguy de Désert n’a pas affirmé que c’est le 26 qu’il l’aurait vu, mais il a dit qu’il est parti de Landerneau le 26 pour la communion de sa fille et qu’il est revenu le 11 juin et c’est dans le cours de son voyage qu’il l’aurait vu. Serait-il possible simplement qu’il l’ait vu le 26, c’est plus que vrai quand même qu’il ne pouvait être mort le 25.
Monsieur Le Her est bien plus précis puisqu’il dit lui avoir tenu conversation pendant 1/4 d’heure et précise la date par des réalités et qu’il a fait sa déclaration dès les premiers jours après mon arrestation et que la Secrète cachait sa déposition. Il n’est pas moins vrai que Mr Danguy de Désert a également fait sa déclaration à Mr Binet dès les premiers jours et ce n’est par la force des choses pour vouloir démolir par là la déposition à Le Her il vienne faire état 6 mois après qu’ils avaient déjà sa déposition. Maintenant Mr Lajat dit également être à peu près certain de l’avoir vu dans la rue de Rennes à Paris, il est de même pour Le Berre qui l’aurait vu au restaurant de Versailles à Paris. Il me semble donc qu’il est bien prouvé qu’il existait bien après la date dont j’ai été accusé de l’avoir assassiné. Il me semble aussi que Melle Quéméneur a été trouver Mr Lajat pour lui dire de ne pas dire surtout qu’il avait vu son frère ; cela signifie peut-être beaucoup de choses.
Il y a eu également quelqu’un, il me semble une jeune fille, qui l’aurait vu au Havre le 20 juin, mais j’ai voulu voir la déposition de cette personne, ce que le juge d’instruction m’a souvent promis de me le faire, mais il s’est toujours abstenu et j’ai également voulu qu’elle soit appelée à l’instruction, mais toujours sans résultat.
VI
Si j’ai écrit un mot un jour pour vouloir le passer en secret à ma femme, c’est de voir tous les mensonges qui se formaient contre moi, ne sachant pas ce qui se passait au dehors et vous pouvez comprendre qu’on m’annonçait toujours le double de ce qui existait, mais ceci n’a rien pu faire du moment qu’il a été saisi sans qu’il ne soit vu de ma femme. Si j’ai voulu m’évader c’est simplement pour vouloir aller chez moi et voir ce qui se passait, désespéré d’avoir appris par les gendarmes que ma femme allait également être arrêtée. Je me demandais donc ce qu’auraient pu devenir mes enfants chagrinés et en plus le mauvais traitement que je subissais moi-même, j’aurais fait n’importe quoi, même me suicider par moment, pour que tous ces mensonges finissent, pour qu’on laisse les miens tranquilles.
Je suis cependant pas de mauvaise origine, car remontez même à plusieurs générations en arrière et jamais aucun de ma famille n’a jamais été condamné, pas même inculpé pour quoique ce soit. J’ai été moi-même très bien élevé au collège de Poncroix jusqu’à un certain âge. J’ai perdu mon père à l’âge de 5 ans et après mes classes j’ai aidé ma mère à diriger une grande ferme, d’où je suis allé au régiment où je n’ai jamais subi aucune punition. Je suis revenu à mon foyer jusqu’à mes 28 ans, d’où je me suis marié avec la fille d’un commerçant très honorable de la même localité où j’ai tenu pour mon compte un magasin de bicyclettes. Là j’ai eu un accident de brûlure pendant ma dernière période de 28 jours en 1909 pendant une permission de 24 heures, le 2 novembre, à 2 heures du matin en voulant faire du sauvetage dans mon magasin qui était attenant au magasin de fourrage et d’engrais qui était déjà en feu quand le monde s’est levé. Le magasin a sauté par suite d’une explosion d’essence produite sans doute par l’essence, le caoutchouc et le carbure qu’il contenait. À la suite de mon accident, étant assuré sur les accidents personnels, j’ai été en procès avec la compagnie La Foncière et elle a été condamnée d’avoir à me verser pour défiguration et incapacité de travail la somme de 30.000 francs plus les intérêts à 4%. Monsieur Le Hire doit détenir les expertises de différents médecins.
Quant à mon honorabilité commerciale, elle peut être considérée équivalente à celle de n’importe qui, car je n’ai su que faire le bien quand j’ai pu. Ce n’est pas parce que je faisais d’autres commerces que le commerce de bois qu’il n’était pas honnête. J’achetais n’importe quoi pourvu que je croyais gagner dessus, mais je n’ai jamais rien acheté contraire à la loi ; et il a fallu que je fasse du commerce de tout, cela pour pouvoir arriver à me monter mon usine pour me permettre à payer les employés que j’employais , à mes agrandissements vu que mon installation n’était pas encore terminée et que je faisais tout ce travail par mes propres moyens et qu’il n’y avait pas question d’une compagnie où il aurait eu pour débuter un capital de plusieurs millions.
Je sais que j’avais des jaloux jusqu’à un jour on a voulu m’inculper de recel de voitures automobiles américaines, mais j’ai aussitôt produit immédiatement la provenance de mes voitures avec les reçus de commerçants patentés à l’appui et acheté à des prix commerciaux, donc le tout a été clos immédiatement. Qu’ont-ils donc à me reprocher à ce sujet ? En outre ils viennent prétendre aujourd’hui par leur acte d’accusation que j’ai déjà été soupçonné d’incendie volontaire dans la blanchisserie de Tremilleau en St-Pierre Quilbignon. Eh bien il a fallu que ceci vienne pour m’en causer. Certainement j’aurais été loin même de penser à tant, mais je croirais que c’est l’accusation pour me charger qui l’aurait inventé, car il y avait déjà 2 ans avant l’incendie que je n’étais même plus propriétaire du fonds et que même le fonds aurait encore été recédé avant l’incendie.
Je vous répète que je n’ai non seulement jamais été condamné, mais je n’ai jamais même été devant le tribunal correctionnel pas plus qu’aucun des miens.
Je vous prie donc, Mr Kahn, de vouloir bien plaider mon innocence en tout et pour tout, car je ne sens rien à me reprocher. Si vous avez besoin d’autres renseignements, veuillez me les demander. Vous m’excuserez que ce cahier n’est pas propre, car je le traîne continuellement dans mes poches, rapport aux curieux.
Agréez, cher Mr Kahn, mes sentiments les plus sincères.
Guillaume Seznec
AFFAIRE SEZNEC :
COMMENT PIERRE QUÉMENEUR A TROUVÉ LA MORT EN MAI 1923 DANS LA MAISON DES SEZNEC A MORLAIX.
On trouvera ci-dessous l’intégralité du témoignage que Petit-Guillaume Seznec, fils de Guillaume Seznec, a confié en janvier 1978 à son neveu Bernard Le Her et que Denis Langlois a retranscrit.
L’essentiel de ce témoignage a été confirmé le 6 mai 2018 sur "France 2" et dans "Le Télégramme" de Brest par deux des petits-fils de Guillaume Seznec : Jean-Yves et Gabriel Seznec.
Photographie de Marie-Jeanne Seznec et de ses enfants prise en 1923, alors que Guillaume Seznec est emprisonné. Petit-Guillaume est le deuxième à partir de la droite.
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Plan de la propriété de Guillaume Seznec à Traon-ar-Velin, route de Brest, à Morlaix, en 1923 (croquis de René Trémon).
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La maison des Seznec en 1923. En fait, il s’agit de l’arrière de la maison, l’entrée principale était de l’autre côté qui, par un escalier, donnait sur la route (ou rue) de Brest. On remarque sur la gauche une sorte de pavillon légèrement avancé par rapport à la maison. Il constituait un prolongement de la salle à manger. Un couloir menait à l’entrée et à la cuisine.
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L’escalier de la maison des Seznec. (Photo Grégory Rannou, 2015.)
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La propriété dans les années 1950.
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Annexes de la propriété, années 1950.
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La maison en 1975. Le petit bâtiment sur la gauche a été rehaussé et rattaché plus complètement à la maison. La porte a été murée.
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La maison en mai 2015. Une véranda a été ajoutée sur la droite.
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La maison a été divisée en deux. Sur la gauche, un mur sépare le petit bâtiment qui a été complété par une construction à l’arrière.
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Bâtiments de l’ancienne scierie-saboterie de Seznec à Morlaix.
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La rivière Le Queffleuth devant l’ancienne propriété de Seznec.
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* En 2014 et 2015, Bertrand Vilain, chercheur et écrivain, publie sur son Site "Albert Baker, auteur" deux importants documents restés jusque là inédits. Il s’est procuré les archives de Maître Joseph Belz, avoué de Seznec qui a procédé à la liquidation de ses biens et notamment de la propriété que Seznec possédait à Morlaix. Dans ces archives figurent notamment un plan de la propriété de Seznec et un inventaire de ses biens en 1923.
Le plan de la propriété est orienté différemment des clichés généralement publiés.
Si on le retourne, il est possible de le comparer à celui de René Trémon qui a été dressé à partir de documents dont on ignore la provenance. Quelques différences peuvent être notées.
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L’inventaire des biens publié par Bertrand Vilain en novembre 2015 établit l’existence de candélabres dans la salle à manger des Seznec et d’une "cave" qui contient "trois barriques vides et une demi-barrique, ainsi que cent bouteilles vides".
Dans le film de Patrick Schmitt en janvier 2016, Bertrand Vilain donne d’importantes précisions sur ces points qui recoupent le témoignage de "Petit-Guillaume".
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Plan dressé le 11 juillet 1923 par l’inspecteur de police Guyomard. Les fouilles des 24 février et 3 mars 2018 ont porté sur la cave-cellier colorée en vert.
Cave-cellier où ont eu lieu les fouilles. Le jardinet était en fait une terrasse située environ deux mètres au-dessus du sol.
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Autres dossiers de Denis Langlois concernant la justice, la police et les droits de l’homme en France :
*Les Dossiers noirs de la justice française
*Les Dossiers noirs de la police française
*La Ligue des droits de l’homme (1967-1971).
Il est possible de donner son avis ou de contacter Denis Langlois en se rendant à la rubrique Nous écrire..